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 (daemin) take a gun, throw away the sun

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Sun Hyo Dae
Les squelettes de son placard
S.H. ❝ menu fretin
Sun Hyo Dae
tel un warrior j'ai débarqué le : 12/12/2013
tema la secla, j'ai tant de messages : 129
et j'ai déjà la blinde de k₩ : 4061 alors j'suis célèbre à ma façon: :
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Azi tu veux un rp ? je suis : ooopen bar
j'ai même d'autres gl pour te plaire : Lie Ra Hael
et l'actuelle je la dois à : heresy.
en rp j'suis le sosie de : lee jong seok
On me connait en tant que : Maître Yoda, Sundae (caramel)
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 23 (coups de) balais
Mais j'en ai déjà vécu des choses : [url=http://]fiche de présentation[/url]
mes journées sont bien remplies : mafioso + paparazzi
avis aux stalkeurs : www (Sun-Shim family)
www (hyoshin)
www (bekhyo)
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✎ prévu avec Spencer
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Il était cassé de partout. Non mais quelle idée d’enchaîner par deux missions de nuit après une journée passée avec Hwang Bekah ! Surtout que celle-ci avait été terrible : plan foiré, attaque de fans furieuses, baston généralisée, flics, garde-à-vue… il avait eu droit à un sacré savon de Jae Won, alors même qu’il n’avait fait que les défendre, Bekah et lui, d’une agression contre des Amazones féroces. Bien sûr il avait écopé de ses habituels travaux d’intérêt général, les mois qu’il devait y passer ne cessaient de s’accumuler et de se multiplier. Du coup il ne savait même plus quand il en serait débarrassé – il n’en voyait plus le bout ! Bref, il avait traîné sa carcasse jusqu’à son lit une fois rentré, tenté sans succès une sieste d’1h et enchaîné sur une mission (comme quoi la méthode « discussion entre quatre yeux » de son flic favori était un échec total) de surveillance de tepu en fin de soirée qui l’avait carrément ébranlé : il travaillait à quelques rues de celle où Jae Mee faisait les trottoirs et était parvenu à l’apercevoir sans pour autant pouvoir l’approcher… l’un de ses collègues veillait au grain. Quelque chose lui disait que ce n’était pas un hasard, mais quel que soit l’objectif une chose était certaine : ça l’avait mis sacrément en rogne. Il avait brusqué ses filles plus que nécessaire, était passé à deux doigts de se battre avec un autre Jibhaengja. Mais il y avait eu la seconde mission, d’intimidation cette fois, qui elle l’avait fait jubiler : ils avaient cueilli à la sortie du lycée un p’tit caïd de 16 ans, et l’avaient acculé en 2 contre 1. Mais l’un après l’autre. En temps normal, Sundae se serait détesté de prendre part à un plan si méprisable – sauf que ce sale gosse devait bien apprendre la vie. Il s’en était donné à cœur joie avec ses frères sur Shinie, quelques jours plus tôt, et Hyo Dae avait gardé l’affaire en travers de la gorge. De toute façon, il n’était que le premier de la liste, les autres paieraient bien assez tôt. Sundae était rentré en catimini avant le lever du jour pour se glisser dans la chambre en essayant de ne pas alerter son fils – loupé : Harry avait les yeux grands ouverts dans le noir, à son arrivée. Il avait tout de même paru soulagé de le voir rentrer et ils s’étaient tournés le dos pour faire semblant de s’endormir. Puis y’avait eu le réveil et la préparation du gamin pour une journée d’école… Il n’avait pas eu une minute pour essayer de camoufler ou de soigner les égratignures et les hématomes qu’il avait un peu partout, sans parler des courbatures qui le faisaient grimacer à chaque mouvement. Sierra avait ponctué l’épreuve des préparatifs d’un « quelqu’un a eu une nuit torride ? » qui l’avait fait rire ; rire qui s’était toutefois étranglé dans sa gorge quand il avait vu le regard mortifié que lui lançait le mioche. Il avait fini de l’habiller dans un silence de mort, l’avait emmené à l’école, et le petit ingrat était entré en courant sans prendre la peine de le saluer. Puis y’avait eu la filature de la Nae Bi La qu’il avait repoussée des jours durant à cause de la fièvre d’Hae Ri ; la peste avait réussi à lui échapper et il s’était fait incendier par son patron. Il avait écopé de petites tâches sans intérêt par-ci par-là alors qu’il était tellement fatigué qu’il s’endormait partout à condition d’avoir une surface plane sur laquelle s’appuyer, tant horizontale que verticale.

Et enfin, enfin, cette interminable journée était arrivée à terme. Il allait devoir récupérer Hae Ri dans une ou deux heures et, en se laissant retomber sur le guidon de sa moto, il se demanda où il trouverait la force de faire les deux prochains trajets. Rentrer chez lui ne serait pas un choix spécialement judicieux, s’il s’endormait il serait bien parti pour comater jusqu’au lendemain – et oublier une deuxième fois son fils en moins d’une semaine n’était  pas une option envisageable. Il lui fallait un truc pour se doper. Il rangea soigneusement son appareil photo dans son étui puis le fourra tant bien que mal dans le top-case, à la place du casque qu’il enfila. Lorsqu’il démarra, ce fut pour prendre la direction de l’appart de son frère et de son ami d’enfance.

La bécane engloutit les kilomètres à toute allure – qu’on ne lui parle pas de prudence quand il était épuisé, il lui fallait sa dose d’adrénaline pour se maintenir éveillé – et freina sèchement au pied de l’immeuble. Dae récupéra son appareil pour entrer, casque sous le bras ; trépigna cinq bonnes minutes devant l’ascenseur et, d’impatience, se prit les escaliers au pas de course. Une folie ! Arrivé au troisième les muscles de ses jambes brûlaient, au cinquième il se sentait déjà mourir, au septième il s’affala lourdement contre la porte et fit jouer la poignée avec impatience, comme si ça suffirait à faire céder le panneau de bois. Son index s’enfonça une fois, deux fois, trois fois sur la sonnette qu’il ne lâcha plus jusqu’à ce qu’on lui ouvre. Il trébucha lourdement lorsque son appui fut écarté et s’accrocha comme une masse aux épaules de son bro’. « Demi-cerveau, mini-yoda – ah non, tu t’es fait rafler le titre par le mioche, hm. Où j’en étais ? Ah oui ! Mon double, ma moitié, ma drogue saine, comme tu m’as manqué ! » Il lui ébouriffa les cheveux puis se détacha de cette étreinte fort émouvante (ou pas) pour ôter ses chaussures et se traîner jusqu’au canapé qui trônait au salon. « Dongsaeng, donne à boire à ton hyung, palli. J’suis décédé là ! Mon sex appeal fait des ravages, des nana se sont battues pour moi en pleine rue, imagine. Elles ont essayé de s’arracher mon corps de dieu grec, elles m'ont bien abîmé les coquines. » (Humilité ? C’était quoi ça, une marque de pq ?) Pour illustrer ses propos il désigna sa lèvre déchirée et toutes les griffures qui lui couvraient les bras et la nuque. « Mais Jae Won a débarqué en trombe et m’a emmené au poste en m’accusant de perturber l’ordre public, une connerie du genre... Il est trop jaloux ce mec, j’crois qu’il n’aime pas me partager. Enfin du coup il m’a encore refilé des heures de TIG. Une conspiration j’te dis, il me pompe tout mon temps libre ! Il t’en reste combien à faire, à toi ? »

La télé était allumée et en tournant la tête vers elle, Yoda (ou plutôt l’un des soldats en position de tir de Mikki) se retrouva face à face avec un militaire dont le pistolet-mitrailleur le visait. Call of duty ? « Mais c’est qu’il veut la guerre ce saekki », susurra-t-il en récupérant la manette au pied du canapé. Il souffla, puis débloqua le jeu en se mettant simultanément à tirer à répétition.
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Sun Min Ki
Les squelettes de son placard
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Sun Min Ki
tel un warrior j'ai débarqué le : 16/11/2013
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et j'ai déjà la blinde de k₩ : 4094 alors j'suis célèbre à ma façon: :
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Azi tu veux un rp ? je suis : open.
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et l'actuelle je la dois à : saku.
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On me connait en tant que : mikki (nom d'usage), mickey (par les chieurs).
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Mais j'en ai déjà vécu des choses : fiche de présentation
mes journées sont bien remplies : musicien au Styx + mafioso (larbin).
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www.daemin checke ma to do list : ☐ acheter une gibson
☑️ acheter un nouveau bonnet
☑️ mater la mère de shinie en sous-vêtements
☑️ draguer une rouquine
☐ câliner mum
☐ tirer les cheveux du neveu
☑️ tirer les cheveux de nana
☑️ espionner le dortoir des stripteaseuses
☐ faire les tâches de cette liste
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Je suis unique
UN BONUS POUR TES BEAUX YEUX:
CITATION: throw it all away, throw it all away.
JUKEBOX: murda bizness ; iggy azalea.

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Avec répugnance, il arracha sa veste pour la balancer dans la benne derrière l’entrepôt de la mafia ; là où on brûlait les affaires tâchées par le sang, brûlant toutes preuves criminelles. Au beau milieu de la nuit, alors qu’il avait accompagné un agent à transporter une fille à l’appartement d’un bourgeois, ça avait tourné au drame quand la prostituée en question avait décidé d’émettre un refus vis-à-vis du bourgeois, elle s’était permise une gifle qui lui avait coûté cher : l’homme avait sorti son flingue équipé d’un silencieux pour la descendre sous leurs yeux. Mais l’agent s’était vite chargé de désarmer le client pour l’emmener voir les Patrons afin qu’il rembourse la perte de la prostituée. Et lui, Minki, il avait dû se charger de nettoyer l’horreur pour n’éveiller aucun soupçon ; ça leur arrivait souvent de tomber sur des clients psychopathes qui s’occupaient très mal de la marchandise. Et Yongshin et Hyodae qui ne répondaient pas à ses messages d’urgence pour venir l’aider ; c’était l’une des pires nuits qu’il avait passé. Il enleva par la suite chacun de ses vêtements qu’il balança dans la benne, jusqu’à se retrouver entièrement dévêtu sous ce froid hivernal – pas le temps de grelotter, il était en plein travail. Le bidon d’essence vidé sur les vêtements tâchés, il jeta un briquet allumé dans la benne en s’éloignant aussitôt ; le feu dévora la totalité des affaires présentes et Minki se demanda si c’était la satisfaction qu’avait eu sa sœur au moment de l’incendie. En s’éloignant de la benne, il alla actionner le bouton du tuyau d’arrosage pour se laver afin de faire partir d’éventuelles tâches de sang. Avec une éponge spirale, il se frictionnait les zones teintées de rouge sans aucune douceur, s’en foutant complètement d’irriter sa peau : c’était le cadet de ses soucis, tellement il était pressé de se débarrasser des restes de cette fille. Comme si l’odeur de son sang était encore dans ses narines, comme si son sang était encore tout autour de lui, comme s’il tenait encore le corps ensanglanté d’une fille… Il se frictionnait, frictionnait, frictionnait violemment, espérant chasser toute pensée néfaste de son cerveau. Surtout sur ses heures de travail puisqu’il était chargé de faire le ménage seulement. Comme une putain de bonniche, il était celle de la mafia. Larbin attitré, toutou docile ; quelle chienne de vie. Au bout d’une vingtaine de minutes, il décida de couper l’eau, sentant ses orteils se geler même s’il n’était pas tout à fait satisfait du résultat final. Rapidement, il enfila des habits et des chaussures propres qu’il avait trouvés dans l’entrepôt – qui appartenaient sans doute à un mort, se dit-il. Mais le meurtre auquel il avait assisté aujourd’hui l’avait rendu passablement aigri pour qu’il ne soit pas préoccupé outre mesure de porter les habits d’un mort. Du moins, jusqu’au prochain meurtre dans la nuit, il était persuadé qu’il finirait par se tirer une balle. Et sa nuit de travail n’était toujours pas terminée… Il attrapa son arme et la plaça dans l’étui avant d’enfiler les godasses rapidement, il prit ensuite de nouveau la direction de l’entrepôt mais ne fit pas plus de quelques pas ; il alla derrière la première allée pour dénicher un objet. Un sachet dans les mains, il tira un tabouret vers lui et y versa la poudre blanche, l’arrangeant pour en faire un rail de coke qu’il inhala aussitôt. Tête inclinée, yeux clos, il sentit les effets au bout de quelques minutes. Euphorique, il fut pris d’un fou rire incontrôlable mais se releva pour ranger le matériel illégal dans sa cachette. Il n’était pas un grand consommateur de cocaïne mais elle était sa meilleure amie dans les jours qui duraient une éternité… Prêt à sortir de l’entrepôt, il fut pourtant stoppé dans son mouvement par une voix lointaine. Il longea l’allée et pencha sa tête sur le côté sans faire de bruit. Un homme dos à lui était au téléphone. Dire que ses paroles  dérangeaient Minki serait un doux euphémisme : ses sourcils étaient froncés tandis que les mots de l’individu faisaient leur chemin jusqu’à son cerveau. L’homme en question était un mafieux mais le dialogue que Mikki avait écouté ne donnait pas du tout l’impression que cet homme était un membre fidèle de Jae Ttan Saeng… Clic, il avait raccroché. De nouveau caché, Mikki entendit ses pas s’éloigner et décida de sortir de sa cachette au moment où aucun son n’était perceptible. Il décida de mettre de côté ce qu’il avait entendu, il se préoccupait davantage du travail qui l’attendait encore au Styx.  

« T’es en retard. » Qu’on lui balançait. A peine avait-il fait un pas dans les « loges » des musiciens que ses comparses s’en prenaient à lui. « Déjà la troisième fois. » La seconde remarque le fit grincer des dents mais il fit comme s’il n’avait rien entendu. Sauf qu’ils ne s’arrêtèrent pas là : le batteur et le bassiste continuèrent à s’acharner sur Mikki en le traitant d’incapable puisqu’à cause de ses nombreux retards il avait foutu en l’air des prestations… Ils s’occupaient juste de la bande-son ! Ce n’est pas comme s’ils étaient indispensables au club, vu qu’ils ne se dandinaient pas devant des hommes ! Surtout qu’il était persuadé qu’on ne les écoutait clairement pas jouer ; il en avait eu la preuve quand un homme l’avait complimenté sur son morceau au piano alors qu’il n’en avait fait aucun. Et les remarques fusaient, fusaient, fusaient… seulement, Minki n’avait retenu qu’une chose : au prochain retard il serait définitivement viré. Et en clair, cela voulait dire qu’il perdrait ce pourquoi il est doué : faire de la musique. Il ferma les yeux un instant, comme si les effets euphoriques de la cocaïne s’étaient évaporés. « Vos gueules. » Lâcha-t-il d’une voix tranchante, en attrapant sa guitare pour la sortir de sa housse. Mais visiblement, les autres musiciens n’étaient pas du même avis puisqu’ils ne cessèrent de souligner tous les foutus défauts de Mickey. Eux, ils n’étaient que de simples musiciens dans un club, ils n’étaient pas trompés jusqu’aux coudes dans des sales histoires comme le trio des bras cassés. Eux, ils n’étaient pas des mafieux – plus précisément des larbins de la mafia –, ils ne pouvaient comprendre pourquoi ce boulot-là passait avant tous les autres. Parce que dans la famille mafieuse, les incapables sont éradiqués d’office jusqu’à la dernière trace. À cette pensée, il ne put endiguer sa colère plus longtemps et… il cogna avec sa guitare sur le sol, la bousillant de toutes parts. Ça avait été un rêve, quand il était gosse, de faire comme Kurt Cobain. Sauf qu’il était adulte, hors de lui et prêt à massacrer quelqu’un, il aurait bousillé n’importe quel objet qui se serait glissé entre ses mains. Les insultes s’égrenaient, une litanie de « vos gueules » jusqu’à sentir un soulagement étrange l’envahir. Foutue nuit interminable… Au bout de quelques minutes, fin apaisé et retrouvant une respiration normale, il prit une guitare du club et alla dans la salle sans attendre les autres.

Quand il termina son service au club, il n’oublia pas de prendre la carcasse de son ancienne guitare avec lui. Elle était sa préférée mais il n'était pas d'humeur à se sentir touché par la perte d’une guitare ; alors, il se contenta d’ignorer quiconque lui adressant la parole pour rentrer rapidement chez lui. Il devait être dix heures passées, mais il ne pensait qu’à une chose : sa douche. En démarrant la Scarlett, sans aucun mot pour celle-ci, il roula jusqu’à l’immeuble, l’esprit ailleurs. La voiture garée, il ne salua pas non plus l’ajumma qui s’installait tous les matins sur le banc devant l’immeuble en prétendant attendre le retour de son mari, mari qui ne reviendrait jamais. Au rez-de-chaussée, pendant qu’il attendait l’ascenseur, il prit le courrier mais n’en ouvrit aucun, tant il s’en fichait du contenu. L’ascenseur mit du temps à monter, comme d’habitude, mais il arriva finalement chez lui. La poignée était verrouillée, signe que Yong Shin n’était pas à l’appartement – sans doute au travail. Dès que la porte fut ouverte, l’humeur polaire de Minki fut balayée par la présence de Barbie devant la porte : remuant la queue de joie, aboyant un petit peu. Mikki lui donna une petite croquette qu’elle dévora rapidement avant de la prendre dans ses bras. Au moins, elle avait le don de l'apaiser et de changer sa nuit pourrie en une bonne journée.
Il sortit de nouveau mais pour promener Barbie cette fois-ci – c’était plus difficile à dire qu’à faire vu que le chiot ne voulait clairement pas se laisser faire – et prit enfin une douche en rentrant. Se décrassant de cette immonde nuit, il mit des vêtements amples et jeta ceux qu’il avait empruntés à l’entrepôt. En se posant devant sa télé et un jeu-vidéo, il y joua plusieurs heures même si son jeu était coupé par les nombreux reboots de la console – elle déconnait grave, celle-là. Ce qui l’obligeait à redémarrer plusieurs fois la même partie… Et puis, on sonna à la porte. Il n’y fit pas attention, persuadé que c’était l’habituel groupe de témoins de Jéhovah – franchement, il n’était pas du tout d’humeur à parler de Dieu, même pour une jolie fille. Sauf qu’il avait beau ignorer la sonnerie et l’aboiement de Barbie, le crétin congénital à la porte ne voulait pas partir. Alors, presque malgré lui, il mit sur pause son jeu et se leva pour ouvrir. Sun Hyo Dae. Un soupir lui échappa mais il souriait, tandis qu’il serrait son frère contre lui, le soutenant. « Demi-cerveau, mini-yoda – ah non, tu t’es fait rafler le titre par le mioche, hm. Où j’en étais ? Ah oui ! Mon double, ma moitié, ma drogue saine, comme tu m’as manqué ! » Un petit rire lui échappa et il se rendit compte que la présence de Barbie n’avait pas été suffisante pour balayer sa mauvaise humeur, il avait suffi que son double ramène sa fraise. « Ta gueule et arrête de me causer sentiments, c’est pour les gonzesses ! » Ce qui voulait dire dans son langage : toi aussi, tu m’avais manqué. Alors que le jumeau angélique se débarrassait de ses chaussures et de sa veste et s’installait sur le canapé, le jumeau diabolique verrouillait la porte d’entrée et éloignait Barbie de Hyo Dae – elle avait tendance à mordiller sa jambe, personne ne savait pourquoi. « Dongsaeng, donne à boire à ton hyung, palli. J’suis décédé là ! Mon sex appeal fait des ravages, des nana se sont battues pour moi en pleine rue, imagine. Elles ont essayé de s’arracher mon corps de dieu grec, elles m'ont bien abîmé les coquines. » En prenant place à ses côtés, Mikki ne put retenir un rire sonore lui échapper : Yoda exagérait tellement – drama-queen à ses heures perdues. C’était un trait qu’ils avaient en commun mais il était beaucoup plus marqué chez son jumeau. « Tiens, dongsaeng, dit-il en prenant une boisson énergisante à côté du canapé (sa came favorite) et la lui tendit en insistant bien sur le dernier mot, eomma m'a dit que t’étais le plus jeune, morveux. T’as changé de déodorant pour qu’elles se jettent comme ça sur toi ? » Mais il grimaça à la vue des blessures de guerre du bro, aish, déjà que l’autre imbécile de Shinie s’était fourré dans un immense pétrin, maintenant c’était au tour de son double. « Mais Jae Won a débarqué en trombe et m’a emmené au poste en m’accusant de perturber l’ordre public, une connerie du genre... Il est trop jaloux ce mec, j’crois qu’il n’aime pas me partager. Enfin du coup il m’a encore refilé des heures de TIG. Une conspiration j’te dis, il me pompe tout mon temps libre ! Il t’en reste combien à faire, à toi ? » « Débarque un peu, tu perturbes toujours l’ordre public ! C’est ton super pouvoir un peu. Avec celui d’être la meilleure drama-queen au monde. » Il prit du temps pour réfléchir sur ses TIG, en comptant même sur les doigts de sa main gauche – parce que l’autre tenait la manette. « Wouah, ça se compte même plus en heures mais en mois ! A peu près six mois en tout et toi – yah ! » Cria-t-il quand le personnage de Yoda attaqua le sien de front. Mauvais joueur, il lui écrabouilla le visage contre le dossier du canapé mais arrêta la maltraitance en se souvenant des blessures du frangin. De retour dans le jeu, il mit même de la musique en fond sonore – super fort ! Un groupe américain qu’ils affectionnaient particulièrement, surtout la chanson Sell Your Soul. « Crève, crève, crève, crève ! » Ne cessait de répéter le Minki, les lèvres pincées, s’excitant sur sa manette. Mais la console redémarra au même temps, et vu la tête de Hyodae, ça ne lui avait pas plu du tout ce redémarrage sans un quelconque signe. « T’inquiète, ça arrive tout le temps. » Une partie se chargea, et une scène de l’histoire s’afficha à l’écran : la torture d’un traître. Les hommes avaient mis des bouts de verre dans sa bouche et lui donnaient des coups au visage. La scène lui rappela étrangement ce qu’il avait vu plus tôt dans l’entrepôt. En mettant le jeu en pause, et baissant la musique (n’étaient perceptibles que les « throw it all away »), Minki se tourna vers Hyodae, songeur. « T’as déjà croisé Choi Woon Jae ? Je l’ai surpris au téléphone cette nuit… Une conversation vraiment bizarre. Peut-être que j’ai déliré mais je suis pas certain qu’il soit totalement fidèle à la mafia. »
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et l'actuelle je la dois à : heresy.
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On me connait en tant que : Maître Yoda, Sundae (caramel)
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 23 (coups de) balais
Mais j'en ai déjà vécu des choses : [url=http://]fiche de présentation[/url]
mes journées sont bien remplies : mafioso + paparazzi
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« Ta gueule et arrête de me causer sentiments, c’est pour les gonzesses ! » « Pourquoi t’essaye de faire faire ton dur à cuir comme ça au lieu d’avouer combien tu m’adores », râla Sundae en se faufilant pour ne pas prendre un coup de pied. Il se sentait vieux avec ses courbatures et ses reins douloureux – il avait quand même porté Hwang Bekah et même si elle était maigrichonne, c'était pas rien ! D'autant que les beliebers ne s'étaient pas gênées ensuite pour se jeter sur lui avec des motifs encore moins nobles. Il quémanda une boisson sans même s’apercevoir qu’il y en avait toute une réserve au pied du canapé qu’il squattait ; du coup il ne les remarqua qu’en suivant des yeux le mouvement de double, et siffla. « Le frigo est en panne ou c’était une réserve pour tenir sur place jusqu’à la semaine prochaine ? » Il grogna lorsque l’autre prétendit que sa mère avait affirmé que Yoda était le deuxième. « Babo, tu crois encore cette vieille peau ? Elle m’a promis une réponse si je lui montais le meuble de la cuisine et t’sais ce qu’elle a dit ? Que c’était moi le premier. Moi, arasseo ? Comme elle le fait tout le temps ! C’est une opportuniste, elle est pas fiable, cette histoire de droit d’aînesse n'est qu'un moyen de marchander. Elle a sans doute juste voulu te faire plaisir, elle fond tellement devant ta gueule de diablotin. » Il but d’une traite la moitié de sa canette et soupira bruyamment de satisfaction comme le bon coréen qu’il était, avant de répondre à la deuxième question. « Même pas besoin de miser sur Axe, mon charme naturel est déjà si lourd à assumer… Non mais elles étaient une bonne cinquantaine, jinjja ! Regarde toi-même. » A voir la grimace de Mikki son ‘charme naturel’ était surtout un souvenir, à l’heure actuelle. Il tourna quand même vers lui l’appareil photo, qu’il avait allumé pour afficher une photo sur laquelle les Amazones lui arrivaient dessus de front. Il mentionna ensuite l’intervention de Jae Won comme s’il s’était agi d’une gêne alors même que le type lui avait bien sauvé la mise pour le coup. « Débarque un peu, tu perturbes toujours l’ordre public ! C’est ton super pouvoir un peu. Avec celui d’être la meilleure drama-queen au monde. » Il tira la tronche, outré. Un bon gars comme lui, perturber quoi que ce soit ? N’importe quoi ! « Wouah, ça se compte même plus en heures mais en mois ! A peu près six mois en tout et toi – yah ! » En guise de représailles pour l’insulte de tout à l’heure il avait lancé le jeu sans crier gare, activant la seconde manette pour prendre le contrôle des adversaires de Mikki. Résultat, la main (pas celle de Dieu, alias Maradona, juste celle de la souris qui piaillait à côté) s’abattit sur sa face pour l’enfoncer dans le fauteuil et il émit un gémissement étouffé quand la chair à vif se rappela à son bon souvenir. Ça picotait de partout ! « Rappelle-moi de te mettre une branlée quand je serai de nouveau moi-même », lâcha-t-il mollement en s’étalant un peu plus, comme la loque qu’il était à l’heure actuelle. Mode pacha. Mais le combo boisson énergisante + jeux vidéo + musique commençait à le sortir de sa transe, mine de rien ; il se redressa en fredonnant les paroles, secouant la tête en rythme tandis que les murs tremblaient sous la puissance du son. « They push and pull me but they know they'll never win », chanta-t-il en essayant de couvrir les « Crève, crève, crève, crève » du grumeau ; mais au moment même où le duel devenait intense, la scène de guerre disparut sans crier gare alors que la console se payait le luxe d’un auto-redémarrage. « T’inquiète, ça arrive tout le temps. » « Mais… mais… » Il avait une mine carrément frustrée, comme s’il s’agissait d’un affront personnel. « J’étais à deux doigts de te battre ! » Facile à dire sachant qu’ils n’avaient même pas eu le temps de prendre le dessus sur l’autre. Il abandonna la manette sur la table basse devant eux, pour bien marquer son mécontentement ; un vrai gamin. « C’est bien la peine de claquer tout ton fric dans des jeux alors que ta console déconne », reprocha-t-il ensuite en balançant un oreiller à son frère. « Tu devrais remettre en question tes priorités et envisager des trucs plus nobles, des cadeaux à ton frère préféré par exemple... » C’était pas comme s’il en avait plusieurs en même temps (enfin, génétiquement non, mais en pratique oui, puisque le saint esprit leur avait donné un frangin du même âge issu d’une autre matrice). « Au fait, tu as revu cette Lidya avec laquelle tu parlais du livre ancestral là » – il s’interrompit le temps de faire une grimace éloquente : « la Bible ? J’suis sûr que ses airs de sainte nitouche c’est que du fake. » Ouais c’était l’heure à laquelle elle se pointait d’habitude. Elle avait sorti un baratin comme quoi s’il voulait sérieusement étudier Mikki devrait le faire avec un homme, mais fallait croire qu’elle était devenue suffisamment accro pour piétiner ce principe-là, juste pour lui. Sauf que la scène qui apparut à l’écran changea du tout au tout l’ambiance et les fit taire. Ils restèrent à la contempler en silence, visages fermés, pensifs.

Certains pourraient penser que des trucs pareils les laisseraient froids, qu’ils en avaient trop vus pour être encore atteints par ça – mais il y avait toujours un impact. Parce qu’appartenir à la mafia équivalait à des risques au quotidien, qu’il suffirait qu’ils se fassent prendre par la mauvaise personne pour s’entendre proposer de trahir la famille en échange de leur liberté et d’une pseudo protection. Et à partir de là, il y avait 80% de chances ou plus pour qu’ils se retrouvent dans une situation aussi peu enviable que celle du type à l’écran. Alors forcément, ça donnait à réfléchir. « T’as déjà croisé Choi Woon Jae ? Je l’ai surpris au téléphone cette nuit… Une conversation vraiment bizarre. Peut-être que j’ai déliré mais je suis pas certain qu’il soit totalement fidèle à la mafia. », demanda Mickey Mouse à voix basse. « Choi Woon Jae… » répéta-t-il pensivement avant que la lumière ne soit. « Woonie ? Geurae, j’ai bossé avec le gars à quelques reprises. Efficace, pas d’attaches, du genre à éviter les effusions de sang dès que possible… » Hyo Dae fronça les sourcils alors qu’il essayait de se remémorer leurs conversations, puis tourna la tête pour croiser le regard de son comparse. « Il pose pas mal de questions. Sur la hiérarchie par exemple. J’lui ai juste dit que ces trucs-là il les apprendrait sur le tas et que la règle est la même pour tous les types de notre rang : moins on en sait, mieux on se porte. Mais bon, j’pense qu’il est curieux de nature malgré ses efforts pour se taire, en fait, parce qu’il a aussi essayé d’en savoir plus sur moi. » Il haussa les épaules, détaché. Il ne parlait pas de sa vie privée à des collègues – et encore, ça n’avait même pas suffit à empêcher que Nana puis Jae Mee se fassent enlever. Question de prudence, d’autant qu’il avait un gosse en bas âge maintenant. Il avait juste détourné le sujet, sur le coup. « Il est vite monté en grade en tout cas. Tu l’as entendu dire quoi ? » Il écouta attentivement, sans piper mot, se contentant d’acquiescer régulièrement. En temps normal il aurait sans doute dit qu’il ne voulait pas s’en mêler ; dénoncer une conversation louche ne faisait pas partie de ses priorités puisqu’il voulait tout sauf gagner des titres au sein de la famille. Il faisait ce qu’on lui demandait, point. Aucune envie de briller, il était plutôt dégoûté de cette vie… à laquelle il s’habituait beaucoup trop, bien malgré lui. Mais en l’occurrence, quelque chose l’interpelait. « Faut qu’j’te parle d’un truc », marmonna-t-il en mâchouillant sa lèvre tuméfiée. « Phil Soon, tu sais, le féministe ? » Ils le qualifiaient comme ça depuis qu’ils avaient remarqué que le type pétait une durite dès qu’on s’en prenait à une nana devant lui. « Y’a environ quatre mois il m’a conseillé de faire gaffe à ma poire, parce que des rumeurs de trahison couraient dans les rangs. Il n’a rien dit de plus, juste qu’il fallait se méfier mais bon, il avait l’air un peu parano et j’ai juste acquiescé sans trop m’en soucier. » Il s’interrompit de nouveau, cette fois pour boire, avant de reprendre : « Sauf que c’est ressorti y’a un mois, quand un Jibhaengja a disparu de la circulation. On l’a aperçu Phil Soon et moi, deux semaines après, il avait une prothèse basique à la place de la main droite. On la lui a sûrement hachée une phalange après l’autre, pour le faire parler. » Il se déplaça pour poser sa tête sur les genoux de Min Ki, les yeux fermés ; il avait déjà participé à ce genre d’interrogatoire, il s’était même déjà retrouvé affublé du rôle de bourreau supposé faire monter la pression. « J’suis pas sûr de cette info-là mais il paraît qu’il s’est fait expédier à la frontière, parmi les sacrifiés chargés de gérer les passages entre le Nord et le Sud. Faut dire qu’un manchot ne doit pas sembler bien utile. » Les raisons pour lesquelles il n’en avait pas parlé était évidentes : puisqu’ils n’avaient rien à se reprocher, il estimait qu’il valait mieux ne pas sembler méfiant ou sur ses gardes, inexplicablement inquiets. Sauf si l’affaire commençait à les toucher de trop près. « Tu crois que ton gars peut avoir un lien avec ça ? » Le seul fait de mentionner cette possibilité était déjà grave, parce que le Woon Jae risquait sa peau s’il était le type que cherchaient les boss. Idem s’il ne l’était pas mais que trop de soupçons pesaient sur lui, d’ailleurs. « Quel bordel… »
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Sun Min Ki
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« Le frigo est en panne ou c’était une réserve pour tenir sur place jusqu’à la semaine prochaine ? » C’était tellement typique de son colocataire et lui : plus ils passaient du temps dans le salon, et plus ils oubliaient l’utilité d’une cuisine. « Non c’est juste que j’ai une phobie de la cuisine, vois-tu. Y’a même les céréales ici, index pointé vers la table-basse où trônait un certain nombre de cochonneries, tu sais combien on est des fainéants. D’ailleurs, faut peut-être que je pense à aérer ça sent un peu le fauve. » Nez en l’air, il renifla pour la forme parce que ça ne le dérangeait pas des masses cette odeur de mâle conquérant. Une petite joute s’ensuivit, pour savoir lequel était l’aîné : leur éternelle dispute depuis qu’ils étaient gosses. Tout simplement parce que leur mère disait la même chose à chacun quand elle voulait leur faire faire des tâches ingrates ; tellement cons qu’ils tombaient dans le panneau illico. Na Na avait même lancé une suggestion bien hardcore qui les avait fait frissonner sur le moment, d’après elle ils seraient tous les deux sortis en même temps de l’utérus en se donnant des coups  de pieds mutuellement. Hardcore l’image mentale, à chaque fois que Min Ki s’en souvenait, il ne pouvait s’empêcher d’avoir la chair de poule. Franchement, à quoi pensait le Bon Dieu en leur refilant une sœur pareille ? « Babo, tu crois encore cette vieille peau ? Elle m’a promis une réponse si je lui montais le meuble de la cuisine et t’sais ce qu’elle a dit ? Que c’était moi le premier. Moi, arasseo ? Comme elle le fait tout le temps ! C’est une opportuniste, elle est pas fiable, cette histoire de droit d’aînesse n'est qu'un moyen de marchander. Elle a sans doute juste voulu te faire plaisir, elle fond tellement devant ta gueule de diablotin. » Un rire diabolique le prit, une idée lui avait traversé la tête. Mais il se dit également qu’il ressemblait de plus en plus à Ra Hael la diabolique, il devrait arrêter de traîner avec elle vu comme elle déteignait sur sa personne. « Elle m’a montré l’acte de naissance, oui monsieur, fier de sa réponse mais qui n’était pas tout à fait vraie parce que sa mère avait changé d’avis au dernier moment – sans doute pour profiter de son rejeton avec ses services bidons. Au moins, il avait été malin en ne la croyant pas sur parole mais en réclamant une preuve tangible. On devrait se venger, elle nous ment alors qu’elle arrête pas de nous dire que c’est pas bien de mentir et blabla. » Oui, c’était ça son idée diabolique : se venger de leur mère. Il réfléchira plus tard pour avoir une bonne idée de vengeance mais c’était déjà un bon début pour Minki et puis quelque chose était en train de germer dans sa caboche. « Même pas besoin de miser sur Axe, mon charme naturel est déjà si lourd à assumer… Non mais elles étaient une bonne cinquantaine, jinjja ! Regarde toi-même. » Après la grimace, il afficha plutôt une moue qui disait : mon œil, j’en crois pas un mot. Mais fut vite convaincu par les propos du grumeau quand celui-ci lui montra une photo. « Wohoho ! » Exclamation qu’il ne put laisser échapper à la vue des folles furieuses sur son frère. Sans déconner, comment avait-il fait pour s’en sortir vivant ? À coup de baguette magique ? Compatissant, Minki lui tapota doucement l’épaule (il s’était retenu au dernier moment, trop habitué d’être un bourrin) mais enchaîna par le comptage d’heures de travaux d’intérêt général – Jae Won était monstrueux. Ils jouèrent quelques secondes avant que Minki rage littéralement sur le jeu en attaquant son frère sur le canapé. « Rappelle-moi de te mettre une branlée quand je serai de nouveau moi-même. » Mordillant sa lèvre inférieure, et en guise de réponse, il lui mit la pâtée sans grands efforts même s’il savait parfaitement que le vieux sage n’était pas au meilleur de sa forme. « Bouffe ça ! » Il pouffa de rire face à la tête déconfite de Yoda, quand la console redémarra. « J’étais à deux doigts de te battre ! » « Comment tu rages, sérieux ! » C’était l’hôpital qui se foutait de la charité, il avait lui-même ragé quand Yoda l’avait pris en traître en démarrant le jeu, il était clairement mal placé pour dénoncer un ragequit. « C’est bien la peine de claquer tout ton fric dans des jeux alors que ta console déconne. » Moue boudeuse, il était à deux doigts de l’envoyer balader vu qu’il avait dit du mal de Stevie. Stevie la console. « Tu devrais remettre en question tes priorités et envisager des trucs plus nobles, des cadeaux à ton frère préféré par exemple... » « Premièrement, j’ai pas de frère préféré, t’as craqué ton string ? Deuxièmement, la chambre décorée, c’est pour le clochard arménien de l’immeuble ou bien ? De toute, tu m’en offres pas alors… » Boudeur, il croisa les bras sur son torse mais son boudin ne dura pas longtemps quand l’autre lui parla de la jolie TJ qui venait le voir. « Au fait, tu as revu cette Lidya avec laquelle tu parlais du livre ancestral là » long silence à la recherche du nom divin « la Bible ? J’suis sûr que ses airs de sainte nitouche c’est que du fake. » « Ahlala. Lidya, Lidya, Lidya… Je serai même capable de me convertir pour cette gonzesse, tu rends compte. Deux semaines que je l’ai pas vue, elle a flippé quand elle a vu deux filles sortir de l’appart’, je crois qu’elle me boude. Elle a rompu, tu penses ? Aish, moi qui croyais en notre couple… » Absence de couple plutôt, vu qu’il ne s’était rien passé entre eux – enfin, pour l’instant. L’imbécile croyait être capable de la ramener du côté obscur de la force – en bon Dark Vador qu’il était à ses heures perdues.  

…Changement d’ambiance radical. « Choi Woon Jae… » Un type bourru, un peu trop confiant, se tripotant toujours ses nombreuses poches ; c’est ce qui avait mis le doute à Mikki quand il avait écouté sa conversation téléphonique, s’imaginant même qu’il cachait des micros dans ses poches. « Woonie ? Geurae, j’ai bossé avec le gars à quelques reprises. Efficace, pas d’attaches, du genre à éviter les effusions de sang dès que possible… » « Exactement ! Quand on y pense, c’est un pro. Un peu trop justement. » « Il pose pas mal de questions. Sur la hiérarchie par exemple. J’lui ai juste dit que ces trucs-là il les apprendrait sur le tas et que la règle est la même pour tous les types de notre rang : moins on en sait, mieux on se porte. Mais bon, j’pense qu’il est curieux de nature malgré ses efforts pour se taire, en fait, parce qu’il a aussi essayé d’en savoir plus sur moi. » Minki écoutait attentivement les réponses de Hyodae, histoire d’être certain qu’il ne psychotait pas inutilement. Il voulait savoir si cette histoire, ce puzzle, valait la peine qu’ils s’y intéressent de près. « Il est vite monté en grade en tout cas. Tu l’as entendu dire quoi ? » En fronçant les sourcils, il tenta de se remémorer la conversation, il mordillait même son pouce – tic lorsqu’il réfléchissait trop intensément à quelque chose. « Il a dit… il a dit qu’il cuisinerait chacun de nous pour obtenir les réponses que l’inspecteur attendait. Qu’il continuerait d'être actif sans éveiller des soupçons de trahison. Je trouve ça louche qu’il soit monté en grade aussi vite. C’est comme s’il avait un but, un plan à suivre, parce qu’il a pas l’air d’être un type super ambitieux en fait. Je sais pas, il est trop propre sur lui, cet aspect-là m’a toujours dérangé à son sujet parce qu’on dirait qu’il cache une grosse merde en se faisant passer pour un autre. » Ses doutes ne valaient sans doute pas quelque chose, sachant qu’il aurait tout aussi bien pu halluciner la conversation téléphonique après sa prise de cocaïne. Merde. « J’aurai dû enregistrer… » L’idée même ne lui avait pas traversé l’esprit. « Faut qu’j’te parle d’un truc. » Sourcils froncés, il le regarda attentivement attendant qu’il continue. « Phil Soon, tu sais, le féministe ? » « Ouais, le blond marié à une Song Kyung Ae – je m’en souviens parce que sa femme est trop bonne. » « Y’a environ quatre mois il m’a conseillé de faire gaffe à ma poire, parce que des rumeurs de trahison couraient dans les rangs. Il n’a rien dit de plus, juste qu’il fallait se méfier mais bon, il avait l’air un peu parano et j’ai juste acquiescé sans trop m’en soucier. » Ses sourcils disparurent carrément sous sa frange tant il était surpris par ces propos. Son frère, un traître ? ET son cul, c'était du letpou ? « Sauf que c’est ressorti y’a un mois, quand un Jibhaengja a disparu de la circulation. On l’a aperçu Phil Soon et moi, deux semaines après, il avait une prothèse basique à la place de la main droite. On la lui a sûrement hachée une phalange après l’autre, pour le faire parler. » C’était de plus en plus louche. Il le laissa s’installer sur ses genoux, réfléchissant à toutes ces informations que lui donnait son frère. « J’suis pas sûr de cette info-là mais il paraît qu’il s’est fait expédier à la frontière, parmi les sacrifiés chargés de gérer les passages entre le Nord et le Sud. Faut dire qu’un manchot ne doit pas sembler bien utile. » Instinctivement, il attrapa la main gauche de son frère en massant son auriculaire : ils avaient l’habitude de le faire quand ils étaient gamins, dans le but de transférer les pensées par câble télépathique, ils étaient persuadés que le câble passait d’auriculaire à l’auriculaire. « Tu crois que ton gars peut avoir un lien avec ça ? » « C’est possible. Surtout qu’il a pu se délester des preuves et les foutre sur la tête de l'autre type pour qu’il se fasse prendre à sa place. Le truc c’est qu’un mafieux, aussi intelligent soit-il, ne penserait pas forcément à faire ça. Soit c’est un ancien flic recyclé dans la mafia, soit c’est un infiltré, donc taupe. Ou alors, il a trop regardé la télé. » C’était vraiment trop compliqué, surtout qu’ils n’avaient pas de preuves tangibles : l’un avait assisté à quelques scènes louches, l’autre avait écoutait une conversation louche. « On devrait le filer… histoire d’être sûrs. Mais pas aujourd’hui. Flemme… » Et il se pencha un peu en avant pour tirer de sous le canapé la carcasse de sa guitare devenue saladier pour bonbons. Il ouvrit une sucette et la fourra dans la bouche de son bro. « Bouffe, ton cerveau a trop fonctionné pour aujourd’hui. » En regardant le visage tuméfié de Hyodae sur ses genoux, il grimaça. De son index, il tapota légèrement les zones bleuies. « Tu souffres, hm ? » C’était plus une affirmation qu’une question… « Oh, attends ! » N’ayant pas de matériel pour le soigner, il prit un sachet dans un coussin du canapé : son canapé était magique. Dans le sachet d’herbe, il y avait déjà un joint, il prit le briquet et l’alluma. « Donne-moi ça, il tira sur la sucette tel un rustre et lui donna le joint, ça va te faire oublier la douleur. » Surtout que c’était une herbe médicinale. Enfin, de ce qu’il prétendait, hein, le junkie. C’est à ce moment-là que Barbie réussit à ouvrir la porte de la chambre pour venir en douce dans le salon, en deux mouvements elle avait sauté sur les jambes de Yoda. « Ohoh, Barbie a vraiment une dent contre toi. » A cause des grognements qu’elle faisait à Hyo Dae…
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Sun Hyo Dae
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« Premièrement, j’ai pas de frère préféré, t’as craqué ton string ? Deuxièmement, la chambre décorée, c’est pour le clochard arménien de l’immeuble ou bien ? De toute, tu m’en offres pas alors… » Dae se posa une main sur le cœur, semblant cruellement blessé. « Faux frère ! JJ n’aurait jamais dit une telle chose à Moonie », asséna-t-il comme une condamnation en faisant référence au duo blond qui avait été leurs modèles... « Et depuis quand tu joues sur ce tableau toi ? Je pensais que la chambre aurait plutôt été pour l’une des femmes de ta vie, comme… notre ancienne voisine, tu sais la tarée aux strings en côté de mailles… » Il lui servit un double combo coup de coude + clin d’œil complice pseudo discret et ricana en voyant bouder son double. Bon, go pour un terrain moins sensible. Son dernier coup de cœur ? Bingo, l’air béat d’imbécile heureux qu’afficha Minki fit aussi sourire Sundae. Qui se transforma en fou rire quand il l’entendit parler de conversion. « Oui, je crois qu’elle a tiré un trait sur toi ! Mais la conversion serait un bon deal pour la convaincre de ton sérieux je suppose… prends juste ton mal en patience parce que tu vas devoir lui passer la bague au doigt pour te la faire. » Il leva sa canette comme pour trinquer en l’honneur de leur futur couple. « Au moins elle ne risquerait pas de te planter avec un gosse à gérer en tant que père célibataire », grimaça-t-il néanmoins en repensant à sa propre situation. Comme quoi il était mal placé pour critiquer, ahem. « Je vais devoir récupérer Potty tout à l’heure d’ailleurs, tu t’y colles avec moi ? » La demande avait été faite avec tant d’espoir que Mickey ne devrait pas être capable de refuser – du moins il l’espérait ! Ils étaient aussi gauche l’un que l’autre avec la demi-portion quand ils devaient gérer seuls, alors autant se serrer les coudes.

L’affaire Woon Jae leur fit toutefois perdre toute trace de sourire. Mais l’affronter à deux semblait beaucoup moins ardu et, la tête sur les jambes de son frère, Yoda se laissa réconforter par le contact de leurs doigts. « Tu crois que ton gars peut avoir un lien avec ça ? » « C’est possible. Surtout qu’il a pu se délester des preuves et les foutre sur la tête de l'autre type pour qu’il se fasse prendre à sa place. Le truc c’est qu’un mafieux, aussi intelligent soit-il, ne penserait pas forcément à faire ça. Soit c’est un ancien flic recyclé dans la mafia, soit c’est un infiltré, donc taupe. Ou alors, il a trop regardé la télé. » « Hm… » Son manque d’éloquence pouvait vouloir dire deux choses : soit il pensait trop fort pour pouvoir parler (eh non, le cerveau dont il avait hérité à la naissance n’était pas multifonction), soit il s’endormait. Bon, pour le coup la première réponse était la bonne, considérant que la boisson énergisante qui courait dans ses veines avait temporairement annihilé la fatigue, que son corps endolori lui interdisait le repos et qu’il était préoccupé. « Regarde-moi », lança-t-il en rouvrant soudainement les yeux, l’attrapant par la nuque pour le faire se pencher. Il n’avait pas fait attention plus tôt, mais les pupilles de Mikki étaient dilatées. « T’as consommé meongcheongi-ah… » Constata-t-il en le relâchant. Oh il n’était pas de ceux qui lui feraient la morale pour ça, loin de là. Lui-même n’était pas du genre clean et adeptes des beaux principes à gogo. « Et si tu avais halluciné la discussion ? » Ses sourcils froncés, inquiets, ne pouvaient masquer la lueur d’espoir qui transparaissait à la fois de son regard et dans sa voix. « Après tout tu m’as proposé qu’on monte un plan de vengeance contre la dragonne, rien que ça. C’est bien la preuve que tu es à côté de tes pompes ! Tu as la coke suicidaire dongsaeng… » Généralement on parlait d’alcool joyeux, triste et ainsi de suite, mais il fallait bien s’adapter à la situation. Oui, il aurait vraiment préféré que tout ça soit un rêve (cauchemar). E qu’ils puissent l’oublier. Mais ignorer un problème aussi gros serait incroyablement risqué. « Et maintenant on fait quoi ? » - grogna-t-il en refermant les yeux, bougon, et en levant la main de son frère pour l’enfoncer dans sa tignasse. Il donna un coup de tête comme un chiot quémandant une caresse.

« On devrait le filer… histoire d’être sûrs. Mais pas aujourd’hui. » « Flemme… », lâcha mollement Dae exactement au moment où Min Ki le prononçait, et ils en rirent brièvement. Quoique son rire à lui s’étrangla dans sa gorge quand le torse de l’autre s’écrasa dans sa face. « Yah chugulle ? » Sa langue claqua contre son palais, bien qu’il sache que la menace ne serait pas plus prise au sérieux que les centaines de milliers d’autres fois où ils se l’étaient balancée. Il ouvrit toutefois les yeux pour voir ce qu’il se passait, curieux, et manqua mettre un coup de boule dans le menton de son support humain tant il se redressa rapidement. « Qu’est-ce qui lui est arriv-hmpf » Pourquoi tout le monde aimait le couper en pleine phrase ? .. Ah. Le goût sucré qui envahit sa bouche émoustilla ses papilles gustatives et fit mourir sa plainte avant même qu’il ne l’ait exprimée. « Bouffe, ton cerveau a trop fonctionné pour aujourd’hui. » « Toi tu sais parler à ton hyung », acquiesça-t-il, tout compte fait pleinement satisfait de ce traitement. Un tic lui crispa la joue lorsqu’un index tapota l’un des hématomes. « Tu souffres, hm ? » « Atrocement ! » Eh non, chigner ne le dérangeait absolument pas. Il en faisait même des caisses en cas de petit bobo – c’était quand il se renfermait sur lui-même qu’il fallait se méfier. Parce que dans les cas où il était réellement blessé, il devenait une tombe. Son esprit était déjà ailleurs par contre, fixé sur la requête de cadeau de son frère et le fait qu’il avait visiblement bousillé sa guitare (si c’était le fait de quelqu’un d’autre, il aurait ragé en racontant le déroulement de l’affaire… là il le prenait avec trop de flegme pour être net). Ce serait aussi un moyen pour Dae de lui faire comprendre que la chambre qu’il lui avait préparée avec Shinie n’était pas un effort pour rien. L’idée l’avait profondément touché, sa situation ne rendait simplement pas un déménagement aussi évident que les gars l’auraient voulu. « Oh, attends ! » Cette fois Mikki lui souleva un côté pour farfouiller sous les coussins et Yoda grogna encore. « Aigoo, si un voleur vient il risque d’être déçu par vos placards, tous les trucs de valeur sont cachés dans le canap’… Encore mieux que le sac de la Poppinsu. » Les trucs de valeur, soit les boissons, les bonbons, la drogue… leurs priorités étaient merveilleuses n’est-ce pas. La sucette lui fut arrachée et il comprit ce que devait ressentir Hae Ri quand, enfant, il se faisait piquer la tétine par son paternel excédé de le voir baver sur ce truc si peu virile. « Donne-moi ça, il tira sur la sucette tel un rustre et lui donna le joint, ça va te faire oublier la douleur. » Mais encore une fois, son avis changea du tout au tout quand la sucette perdue fut remplacée. « Ça va crescendo, tu es la meilleure des infirmières », ronronna-t-il en tirant une taffe. La boisson avait fait bouillonner le sang dans ses veines avant que la question d’une potentielle trahison ne fasse redescendre la pression, mais le joint avait un tout autre effet : il était tellement épuisé qu’une torpeur lui engourdit les membres à peine une ou deux minutes après les premières inspirations.

… mais c’était sans compter la Barbie folle qui squattait désormais l’antre des garçons. « ARGH ! » La bestiole l’avait pris par surprise en lui bondissant sur les jambes alors qu’il ne l’avait même pas vue venir. Et Mikki qui en rajoutait ! « Ohoh, Barbie a vraiment une dent contre toi. » « Tu crois ? », ironisa Dae en en levant un pied pour la pousser de là – et surtout de l’empêcher de mordiller sa pauvre cuisse. « Allez bouge gros tas de gras ! » Il courait le risque de s’attirer les foudres du propriétaire gaga mais il fallait savoir affronter le danger, surtout si le résultat en valait la chandelle… Wait, cette bête devait avoir des problèmes de compréhension, pourquoi elle l’escaladait au lieu d’aller voir ailleurs ? « Aish ! » La chose se retrouva sur son torse en deux temps trois mouvements et ils grognèrent d’un commun accord pour s’impressionner mutuellement… avant que Hyo Dae ne décide de se la jouer fourbe : il se tourna sur le côté sans crier gare et l’envoya rouler au sol. « Assa ! On fait moins la maligne maintenant. » Fier de sa victoire, il choisit tout de même de s’éloigner prudemment de Minki en migrant à l’autre bout du fauteuil. Une euphorie étrange remplaçait peu à peu sa brève somnolence. Et autre chose aussi. « Dis-moi que vous avez autre chose en réserve que du chou… » Il se leva, vida la canette d’une traite et sautilla quelques secondes pour se dégourdir les jambes, incapable de rester immobile.

Cuisine. Réserves à piller. Il fit d’abord un crochet vers le frigo d’où il sortit un bol au fond duquel dormait un reste de riz depuis allez savoir quand, prit une fourchette et commença à le manger froid tout en continuant de fouiller, ne prenant même pas le temps d’avaler avant d’enfourner de nouvelle bouchées. Il finit par avaler difficilement la tonne de nourriture accumulée : il lui fallait se libérer une main, or il tenait déjà le joint dans la même main que sa fourchette. Il le cala entre ses lèvres et abandonna le bol vidé sur la table pour commencer à fouiller les placards sans les refermer. Ce n’était même pas volontaire – ces merdes avaient toujours un tas d’effets agaçants sur lui et pour le coup, son organisme épuisé encaissait de plein fouet. En l’occurrence, il était incapable de compléter les actions qu’il entamait : il lui suffisait de tomber sur un paquet de biscuits frits, puis de l’ouvrir et de l’attaquer, pour oublier qu’il devait fermer une porte derrière lui. Puis il trouvait un sachet de ramens et les mangeait secs (c’était aussi cool que les déguster cuits, haute gastronomie s’il vous plait) en oubliant les biscuits sur la table, et ainsi de suite. Il avait une de ces faims ! En quelques minutes l’endroit fut transformé en véritable champ de bataille, et ce fut le fait de croiser sa montre en levant le bras qui l’arrêta en plein carnage. « Le gamin ! » Un miracle que l’idée lui soit revenue. Il se cogna le front dans la porte de l’un des placards au moment de retourner sur ses pas et gémit en les refermant l’un après l’autre. « Trop pressé pour ranger, on le fait en rentrant ? » Oui « on », son frère adoré l’aiderait très certainement… n’est-ce pas. Il récupéra son blouson (tellement peu adapté à la basse température de la saison), plongea sa main dans la poche pour y prendre ses clés et courut jusqu’à la porte… mais s’arrêta, turlupiné par une question de haute importance. « Mes clés… Où j’ai mis mes clés ? Raah.. » Crétin.
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Lim Raphael
Les squelettes de son placard
MODO PEDOBEAR ❝ mafia boy
Lim Raphael
tel un warrior j'ai débarqué le : 29/11/2013
tema la secla, j'ai tant de messages : 716
et j'ai déjà la blinde de k₩ : 4889 alors j'suis célèbre à ma façon: :
(daemin) take a gun, throw away the sun 1390172709-left51 / 10051 / 100(daemin) take a gun, throw away the sun 1390172709-right
Azi tu veux un rp ? je suis : no more !
et l'actuelle je la dois à : tumblr (avatar) ; dusty scarecrow (signature) ; pandora (rp)
en rp j'suis le sosie de : Jung Taekwoon aka Leo [VIXX]
On me connait en tant que : Red, Raph, Raphou
J'ai la vie d'vant moi, du haut d'mes : 22 ans
Mais j'en ai déjà vécu des choses :
mes journées sont bien remplies : Etudiant en commerce, caissier au McDo et .. Jungwi (mafia)
avis aux stalkeurs :

ONGOING
leo aime dora w/ bamboleo

DONE
womanizer w/ mikeystufé

checke ma to do list :

Réussir mes études • Récupérer l'argent de la prostitution et des salles de jeu • Faire attention à bien garder mon secret • Acheter des super cadeaux à mes frères • Me payer l'intégrale des Tortues Ninja • Acheter ce manteau paru dans VD • Acheter une machine à café pour l'appart, une vraie ! • ..

MODO PEDOBEAR ❝  mafia boy
http://www.velvetdust-mag.com/t62-raffaello-co

Je suis unique
UN BONUS POUR TES BEAUX YEUX:
CITATION: Eyes open, mouth shut.
JUKEBOX: The Weeknd - Rolling Stone

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Les squelettes de son placard

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