Qu’est ce qu’elle pouvait être leeeeeente dans la salle de bain cette nana ! Bon, comme toute les nana tu me diras, mais quand même, Sky putain, tu exagère. Un petit soupire mais finalement un petit sourire, je me regarde dans le miroir de la deuxième salle de bain, là ou les affaires du petit gars qui habite avec elle s’est logé. Mes cheveux tombent en bataille, ondulés jusqu’au dessus de mes épaules. Un t-shirt en col en V, simple et blanc, épuré, crème en dessous d’une veste de costard d’un noir intense. La clope au bec, je rit doucement à l’entendre crier mon nom. « beugle, beugle, j’técoute pas ! » La cendre allait tomber mais je m’en fou royalement, la sur le pas de la porte du salon, à la fixer de haut en bas. « C’est quoi cette tenue, tu te prend pour une super star ? J’doit mettre une chemise tu crois ? » Une moue, encore, avant de tirer la dernière latte sur la cigarette entre mes fines lèvres. Encore une fois, je sourit en coin et la regarde de haut en bas, un sourcil plus haut que l’autre « tourne une fois ? » Un petit geste de la main pour lui indiquer un petit mouvement et je rigole à nouveau « on dirait une meringue farçie. » J’approche alors d’elle avec cet air malicieux dont j’ai le secret, et pose avec délicatesse deux doigts sur sa joue. « bon, on y va, je t’attend la ! mh... non attend, je vais grignoter un truc j’ai la dalle. » Et je me détourne d’elle juste après avoir approcher un peu plus mon visage du siens, mon souffle contre le siens, mes yeux dans les siens. Et je détourne les talons d’elle comme si j’étais totalement désintéressé. Ben tiens, comme si c’était vrai. Ce petit jeu, de chat et de chien, de loup et d’agneau.. Mais la bonne question est : qui est le loup ? Me retournant vers elle avec un grand sourire et un morceau de pain dans une main, je la pointe du doigt et m'exclame tout content : « tu as presque le même déguisement que Eldern l'elfe en fait ! Toi aussi, tu baises avec Börg le borgne? »

Qu’elle était belle, énervée. Encore plus belle que la norme, avec ses sourcils froncés et sa petite moue d’enfant pourrie gâtée, boudeuse. Et ses remarques qu’elle croit tranchante me font rire, sourire, m’amuse et font mon quotidien. J'pense qu'à la limite, tu devrais limite commencer par faire des lessives. Regarde ton t-shirt, t'as une tâche de ketchup en bas, alors j'imagine même pas l'état de tes chemises !  Déjà le dos tourné, j’hausse les épaules, le sourire aux lèvres. Pauvre petite enfant, qui cherche détail pour me démonter. Y arrivera-t’elle un jour ? « Tu me trouve largement à la hauteur, sinon tu mettrais pas un pied en dehors de cet appartement avec moi. Mais pour te faire plaisir petite fleure, je vais changer de t-shirt ! » grignotant le sandwich que je venais de faire le temps qu’elle reparte fouiller tout son dressing, je traverse le salon en évitant avec l’habitude de celui qui le vit souvent, chaussures, veste et autres bling bling traînant sur le sol, qu’elle venait de balancer. « tu devrais pas fumer autant, dans dix ans t’auras une voix de camionneur ma pauvre. T’auras vraiment plus rien pour toi... Rides, toux, dents jaunes... Mh, trop de sex appeal en toi darling ! » Non mais plus charmant que moi, on fait pas quoi. Un petit sourire en coin alors que je l’entend râler dans sa chambre. Avant de la rejoindre –parce que oui, c’était mon intention, tenant entre mes dents, j’enlève ma veste de costard que je laisse traîner à côté de la sienne, de veste. L’habitude, croyez-vous, d’un couple qui vit ensemble depuis toujours ? Oh que non. Le t-shirt tâché de la minuscule trace de ketchup s’en va rejoindre le canapé pour une danse sensuelle alors que mes pas, maintenant que je suis à moitié nu me mène au pas de la porte de sa chambre. Et en finissant mon t-shirt, je la regarde galérer en souriant en coin. Trop de fierté en ce petit bout de femme, c’était sur. « ça va, tu t’en sort ? T’as besoin d’un coup de main ? » Et encore cet air ironique et le son de ma voix qui ne fera qu’énerver un peu plus sa majesté. « Au moins celle là, elle te va à ravir... on voit mieux tes fesses de négresses ! » Un petit rire et je m’avance vers elle, posant avec délicatesse mes mains sur son dos nu, la caressant doucement alors que mon visage passe par dessus son épaule, je la regarde avec ce petit air de défi, ce sourire en coin avant de glisser mes mains ans son dos, de pousser les siennes d’un geste lent et de fermer sa robe jusqu’en haut. « Tu veux m’habiller aussi ou n’importe lequel des t-shirt piqué à ton colocataire fera l’affaire ? » murmurais-je dans son oreille avant de rire doucement, et la faire se retourner, la regardant à nouveau de haut en bas, m’attardant sans grande gène sur sa poitrine dénudée.

Râler, elle sait faire que ça, de sa douce voix de fée. Râler, casser, s’énerver, rire et pleurer, être humain aux douces lueurs de la lune quoi. Un petit sourire fend mes lèvres alors qu’elle essais de répliquer. Et obstinée en plus de cela, le défaut dont à peu près 85% des humains sur terre sont doté. Que la nature est mal faite dirons-nous. « Bien sur que j’aime tes fesses de négresses. Bien comme il faut, elles ont la forme parfaite pour que mes mains se baladent dessus. » Je rit doucement en baladant le bout de mes doigts sur la peau dénudée de ses épaules, descendant alors mes deux mains dans le creux de ses reins alors qu’elle m’arrache un frisson de ses petits doigts sur mon torse. « Je suis grand mais parfois j’ai aussi envie de te faire plaisir darling. » Sa pichenette me fait rire et je la laisse filer sans la retenir, tournant les talons derrière elle, en direction de la chambre de son colocataire. Souvent entre-aperçu, une fois engueuler parce que le t-shirt que j’adorais lui piquer été au sale, je n’avais jamais eu la grande occasion d'entamer une discussion sérieuse sur un sujet intéressant : Sky la plus belle Campbell.

Enfilant un t-shirt blanc à col en V, je retourne dans le salon en traînant un peu des pieds, la détaillant de la tête au pied en la voyant à l’entrée. Elle était magnifique, avec n’importe laquelle de ses robes de dindes écervelées d’argent. Sky était la plus belle créature de l’univers, mais interdiction, évidemment, qu’elle l’entende de ma bouche. J’attrape alors ma veste de costard que j’enfile, m’allume une clope et me dirige vers elle, m’arrêtant à quelques centimètres, la laissant finir son message en bon gentleman civiliser. Avec délicatesse, je replace une de ses mèches rebelles derrière son oreille puis fait glisser mes doigts sous son menton que je relève, mes lèvres venant s’emparer des siennes pour un baiser chaste et volé. Un petit sourire, un regard de braise, et je la contourne pour ouvrir la porte d’entrer et me diriger vers le taxi ou je lui ouvre la porte avant d’entrer à mon tour. L’adresse de la boîte donné au chauffeur, je regarde à mon tour mon téléphone, histoire de faire passer le temps, avant de finalement regarder la blondinette à mes côtés avec un petit sourire. « Alors, tu comptes trouver quelque chose ce soir ou tu vas encore finir dans mes bras, mh ? » Question bien stupide parce que comme d’habitude, tu dragueras mais espéreras quand même finir la nuit avec ta beauté. Comme si elle t’appartenais, tu ne veux pas la partager, mais veux être partager avec toute les belles créatures de l’univers. Arrivée la bas, comme les bons habituées que vous êtes, les flashs des appareils photos crépitent alors que vous entrez dans la boîte après avoir claquer la bise au videur. Que la partie commence.