Appointment the next millennium. all the same | Daiyu |

Appointment the next millennium. all the same

Kwang Yuna & Guo Daiyu

Vous êtes-vous déjà trouvée dans une situation où vous auriez préférée vous faire toute petite pour ne pas que l'on vous remarque, ni qu'on vous accoste comme si c'était une chose « banal » ? C'est exactement ce que je ressens en ce moment. J'ai juste envie d'exploser la tête de ce type contre un mur et que son cerveau de moineau s'étale sur celui-ci. Et dire que je m'étais préparée pour passer une soirée plutôt sympathique. J'avoue que j'avais eu soudainement l'envie de trémousser mon corps sur le feu des projecteurs. J'étais une femme et il m'arrivait d'avoir envie de danser et de m'amuser un tant soit peu. Je voulais aussi voir des hommes tout comme des femmes danser sur la piste du « dancefloor ». Une simple envie de me rincer l'oeil et de divertir la fin de ma soirée. Et pourquoi pas, de trouver un partenaire avec qui je pourrais passer un agréable moment, de plaisir corporel, mais faut croire que ça ne devait pas se faire. Je me faisais toujours accoster, mais parfois je tombais sur des hommes collants et pas qu'un peu cinglés sur les bords. Comme ce soir, j'avais par malchance, vu un client avec qui je devais « coucher » pendant mon service et comme par hasard à ses yeux j'étais une « marchandise » à toutes circonstances. Enervant et désolant d'avoir un type comme ça qui me faisait face maintenant. Pourtant, je lui avais dit calmement de me laisser et de m'ignorer. Il n'a pas écouté et n'a pas vu ça, sur un bon angle. Il commençait à s'énerver devant tout le monde et j'avoue que je n'avais pas envie de me donner en spectacle, à cause d'un fou pareil. Je lui avais donc dit que nous allions nous « entretenir » dehors et régler certains points ce qu'il accepta comme un brave petit chien. Déconcertant. Nous voilà donc à peine la porte franchie qu'il commence à me coller et à poser les mains sur moi ce que je ne supporte pas. Sur le moment je lui dis fermement de me lâcher il se met à nouveau en colère. Tout ça commence à partir en « live », j'encaisse ses hurlements puis il commence à me secouer pour que je cède, ce que je ne ferai pas.

S'ensuit quelques coups que je prends sans broncher sur le moment pensant qu'une fois qu'il m'aurait donné quelques coups ils s'en iraient. Rien ne se passa comme je le voulais. Décidément je détestais ma vie que je trouvais de plus en plus misérable et débauchée. J'ai dû vomir sur ses pompes parce que mon estomac me jouait des tours, je ne m'excuse pas il n'avait qu'à pas me secouer comme ça. Une fois que j'ai rendu ce qu'il me tordait l'estomac, je me sens un peu mieux. Je le regarde sans la moindre expression, mon regard est louche et il n'a rien de rassurant. Il ne sait plus comment se comporter, pourtant sa main se glisse sous ma robe et touche l'intérieur de mes cuisses et avant qu'il n'aille plus loin. Je mets en pratique mes cours de « self-défense », que j'ai commencé une fois que je suis rentré dans ce « milieu ». Je lui donne un bon coup de poing dans le ventre et je parvins à le faire tomber par terre comme une loque. Le type est sonné et choqué et moi je souris fièrement comme une pauvre conne faut le reconnaître. Je ne suis pas à prendre avec des pincettes et je ne suis pas du genre à me laisser faire en permanence. Il en faut pas non plus abuser. Il recule tout en restant par terre je suis sur le point de poursuivre, quand soudainement un bruit fait échos autour de nous et il a le temps de se barrer, comme le lâche qu'il est bien évidemment. Je grimace d'énervement et de lassitude, je passe ma main derrière ma nuque pour la détendre. Je soupire fortement et j'observe le ciel sans la moindre importance, ni la moindre trace de sentiment sur le visage. Je remets ma robe correctement. Je dégage ensuite mes cheveux les glissant derrière mes oreilles. Je m'assois sur le trottoir sans la moindre classe. J'entends la porte s'ouvrir puis se refermer tout comme j'entends des gens parlaient sans me concentrer sur ce qu'ils disent. La poise mon collant est filé, il manquait plus que ça. Bon je prends la peine de l'enlever comme si c'était une chose normale de ne le faire dans un lieu pareil et je le jette un peu plus loin.

« Dans le ciel fuit la lune D'or, les nuages noirs couvrent les étoiles qui se cachent. La nuit n'a pas de feu. » ► Ovide

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Elle ne devrait pas faire ça en tant normal. Du moins, elle était loin d'en avoir l'obligation. Après tout, elle avait des sous-fifres pour faire cela. Ses Beomjeom, puis Yong Shin. Mais si déjà elle pouvait faire ce travail elle-même et aussi épargner un peu ses subordonnés de la surcharge de travail qu'ils avaient - ce qu'elle avait connu très bien - pourquoi s'en priverait-elle? En bref, elle rodait, peut-être même pas dans sa juridiction, mais elle rodait. Puis il lui semblait que quelques unes des filles que Yong Shin traitait traînaient par là. Alors pourquoi ne pas les voir un petit peu? Instinct maternel oblige, la demoiselle, malgré son air froid, s'inquiète pour ses troupes.

La chinoise trainait alors dans les rues, les mains dans les poches de son perfecto rouge qui sciait parfait avec ses lèvres pulpeuses colorées de la même couleur. Un joli slim noir montrant ses fines jambes et un petit top au look déchiré lui donnant un air assez seventies! Elle assista alors à une scène rebutante, de plus elle connaissait la victime. Elle voulut intervenir quand le salopiot se faisait bien trop entreprenant avec Yuna, seulement, la demoiselle réussit à très bien s'en sortir. Elle fit un signe de tête à l'un de ses hommes de mains et il comprit par là qu'il devait suivre le malfrat pour lui donner une correction. Elle attendit un moment avant de s'approcher de Yuna. Elle prit le collant cassé et le jeta dans un tas de poubelles. Elle s'assit alors aux côtés de la belle brune et remit l'une de ses mèches de cheveux en place, un petit sourire qu'on voyait peu d'habitude, ornant ses lèvres. «Tu vas bien? » Elle lui tourna le visage vers elle à l'aide de sa main et essuya quelques résidus de maquillage qui commençait à souiller son joli visage. « La prochaine fois que ça t'arrives, si tu en as l'occasion, appelle-moi! » Elle se redressa et tendit sa main vers la brunette pour l'aider à se relever. Elle lui offrit un chewing-gum mentholée pour une haleine fraîche après avoir vomit et la recoiffa légèrement. « On devrait profiter du reste de la soirée non? Allons danser?» Il était rare de voir Daiyu ainsi, il valait mieux saisir cette chance après tout. Elle la traina alors jusque l'intérieur de l'établissement puis s'arrêta au comptoir. «Commande ce que bon te semble! »

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Kwang Yuna & Guo Daiyu

Je vis des hommes s'approchaient du gars qui m'avait un tant soit peu « dérangé », je soupire fortement avant de laisser un sourire au coin courber mes lèvres. Ce n'est que maintenant qu'ils interviennent ? Décidément on ne peut compter que sur nous même pour nous en sortir. Il ne vaut mieux pas attendre l'aide de qui que ce soit et ça je l'avais appris depuis que je baigne dans ce milieu. J'entendis du bruit autour de moi et je lève mon regard vers celui-ci. Alors, c'était donc elle qui avait fait intervenir ses hommes « de main ». Je la repoussais violemment quand elle touchait mes cheveux, je ne supporte pas le moindre geste d'attention et encore moins d'affection. Je réponds simplement et je ne veux pas engager la moindre conversation. « Oui ça va. » - je ne lui demande même pas comment elle va, car je n'ai pas du tout envie de lui demander. Elle recommence à me toucher à nouveau, forçant à tourner mon visage vers le sien, je lui lance un regard assassin, mais elle ne s'arrête pas et ça commence à m'énerver. Je peux très bien prendre soin de moi sans qu'on prenne la peine de le faire à ma place. Je ne suis plus une gamine, je suis une grande fille. Ce genre de geste je ne les supporte pas, c'est bien trop tard de me montrer la moindre inquiétude depuis le temps que je suis dans ce milieu en tant que « marchandise », en prime. On aurait du m'accorder ses gestes et me les montraient dès le départ, tout aurait était différent. Sans doute. Je grimace quand elle me dit de l'appeler si ça se reproduit. Je réponds froidement. « Je sais me débrouiller toute seule. Je n'ai pas besoin d'un ange gardien. De toute façon ça se finit toujours mal quand on se décide à me protéger sur un coup de tête. Et je n'ai pas envie de me prendre la tête avec ce genre de ... connerie. » - je la laisse se redresser et je me lève toute seule, sans son aide. Par contre, j'accepte son chewing-gum et je le mets tout de suite dans ma bouche, jetant le papier par terre. Je grogne quand elle recommence à me toucher les cheveux, je tente de la dégager en bougeant mes mains en l'air « Arrête avec ça, tu sais très bien que je ne le supporte pas ! » - je soupire fortement et je fronce les sourcils et je commence à monter les marches, sans la moindre peine et je me recoiffe moi-même. Je garde toujours une allure assurée face à n'importe quelle situation.

« J'avais l'intention d 'y retourner de toute manière avec ou sans toi. » - je ne m'attendais pas à ce qu'elle décide à y aller avec moi, je ne pense pas que ça soit son genre mais bon, pas mal de monde change d'avis comme ils changent de chemise alors. Je secoue les épaules et je réponds ensuite. « Ok. Allons-y alors. » - je grogne à nouveau quand elle me tire pas le bras pour que nous entrions à nouveau dans la boîte de nuit. Ce n'est pas croyable. Comment pouvait-elle ne pas prendre en compte ce que je lui disais, quand je lui répétais sans cesse que je pouvais me débrouiller seule. Ces contacts que j'avais avec elle, m'énervaient et le pire c'est que je ne voulais même pas m'y habituer, mais que c'était déjà le cas. A force de la côtoyer, même si ça m'énervait toujours qu'on me touche comme ça, j'acceptais, mais je bronchais tout le temps. Le contact avec les autres me répugnaient c'était une chose que je n'avais plus l'habitude et j'appréciais encore moins. J'avais beau lui dire d'arrêter elle continuait alors, que voulez-vous faire avec des gens comme ça. Nous nous retrouvons au comptoir et je m'assois sur un tabouret. Je lui parle tout en ayant un regard absent et sournois. - « Je ne sais pas ce que je veux. Un truc fort et sucré tiens pour me mettre dans l'ambiance. » - je souris légèrement amusé, je regarde autour de moi et mon regard s'attarde sur le corps de ces hommes qui bougent en cherchant ceux qui pourraient me plaire ce soir et avec qui je pourrais prendre un peu voir beaucoup de « plaisir ». « Il y a de quoi se rincer l'oeil ce soir. » - je me mords la lèvre inférieure d'anticipation maintenant, je vais faire en sorte de ne pas tomber sur un fou ou sur un « client ». Il me faut juste « un inconnu », pour me faire plaisir et puis ensuite je rentrerais chez moi un tant soit peu « satisfaite ». D'avoir offert mon corps à un type qui m'aura plu. Là, j'avais le pouvoir de choisir par moi-même et je n'y passerai pas à côté.

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Daiyu s'y était attendue. Yuna était comme ça et ce n'était pas dans l'habitude de la chinoise de vouloir changer le comportement des gens, tant qu'ils obéissent à ses ordres, elle n'y voit pas le mal. La brune ne cilla pas quand la plus jeune s'énerva. Bien sûr qu'elle ne voulait pas qu'on la protège, mais qu'elle femme digne le désirait? Enfin, la pensée de Daiyu était radicale, peut-être pas générée, mais elle était comme telle, voilà pourquoi elle comprenait Yuna, néanmoins, elle n'arrivait à aller contre cette envie de la protéger. « Si tu te débrouilles si bien seule, pourquoi es-tu entrée dans la mafia? » Ce n'était pas une remarque méchante, loin de là, seulement, c'était la manière de répondre de la chinoise. Il ne fallait pas se voiler la face. Yuna a beau être forte, elle n'est pas invincible, un coup de main ne fait jamais de mal. Un rictus déforme alors le visage de Daiyu lorsque la plus jeune accepta son chewing-gum. Décidément, Yuna est une personne au caractère unique. Au moins, on ne s'ennuie pas! Elle haussa les épaules lorsque la demoiselle râla une énième fois quand au fait que la chinoise ait été tactile. « Ne cessera tu donc jamais de piailler? Dis-le, ne le crache pas, que ça ne te plait pas! Pour la peine je ferai comme si je n'avais rien entendu! » Elle souffla un coup et offrit un léger sourire à Yuna. « Tant mieux alors, on s'amusera!!. » Enfin, il n'en était pas certain pour Daiyu, elle n'était pas venue pour ça au départ, mais si cela pouvait détendre la p'tiote, pourquoi pas! La mafieuse l'avait donc tiré par le bras pour rentrer dans l'intérieur de l'immeuble. Elles s'assirent au comptoir et Daiyu réfléchit un instant. « Deux vodka caramel. » demanda-t-elle. Oui c'est demander pour elle, quand elle ne connait pas, elle ordonne. Daiyu se retourna à son tour et observa alors les " éphèbes" de la soirée. Certes, il y en avait de très beau mais elle ne se sentait pas d'attaque à faire la cours ce soir. Elle analysa plusieurs hommes, et en montrant plusieurs à la plus jeune. « Ces trois là sont très beaux et normalement, ils n'ont aucun lien avec nous. » Elle lui sourit avant de boire quelques gorgées. « Allez, lâche-toi, ils succomberont bien vite! . »

Spoiler:

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Kwang Yuna & Guo Daiyu

Elle voulait jouer sur les sentiments c'était mal me connaître. Ce n'était pas en me parlant ainsi qu'elle m'offusquerait. Il m'en fallait beaucoup plus que ça pour me briser ou pour me toucher. Je l'a fixé d'un air blasé, comme pour lui montre que ce qu'elle tentait de faire pour me toucher et bien ça ne marcherait pas. Je souris bêtement puis, je la fixe sans la moindre difficulté. « Est-ce que j'ai une tête à être entrée dans la mafia parce que je le voulais ? » - je lui montre mon visage comme pour lui dire qu'elle se trompait. « Si j'avais pu l'éviter crois moi, je n'aurai pas baigné dans ce milieu qui me sort par les yeux. Là tu vois, je ne peux pas me barrer parce que sinon je risquerai d'en crever. On va dire que je tiens à ma vie quand même. » - je décide d'en rester là je ne tiens même pas à lui répondre quand elle se plaint de mon sale caractère. Je ne changerai pas de toute façon et je n'ai pas envie d'user de ma salive pour rien.

Etre assis sur un tabouret ce n'est pas non plus le luxe, mais c'est mieux que d'être dehors. J'entendis ce qu'elle commanda. Je ne bronche pas. Je ne suis pas vraiment difficile quand il s'agit de boire de l'alcool. J'aime tout goûter et oui il peut m'arrive d'être curieuse aussi. Sauf que je n'apprécie pas du tout la bière, c'est peut être l'une des boissons alcoolisées que je n'aime pas. On n'est pas vraiment amie elle et moi, je finis souvent par rendre le peu que j'ai dans l'estomac quand je dois en boire. Bref, mon regard s'attarde sur la piste de danse. J'en ai repéré certains, mais sans vraiment être captivée. J'ai mes critères de sélection et je tiens quand même à les appliquer, ce soir comme tous les autres soirs quand l'envie soudaine me prendr d'aller trémousser mon joli fessier sur la piste du « dancefloor ». J'écoute Daiyu quand elle me montre trois gigolos et mon regard s'attarde sur ces « messieurs ». Ils ne sont pas trop mal, l'un d'eux me plait d'avantage que les deux autres. Je renifle un peu puis quand les boissons arrivent sur le comptoir, je prends mon verre de vodka. Le gars à l'air d'attendre que je lui paie la boisson, mais je lui fais signe froidement que ce n'est pas moi qui doit payer. Il manquerait plus que ça d'ailleurs. « C'est pas moi qui paie. C'est la jeune dame là. Donc n'attendez rien de moi ! » - je grogne un peu il a l'air d'avoir compris puisqu'il va vers elle et je soupire fortement d'irritation. Je ne souris pas et je bois calmement mon verre tout en étant de dos au comptoir et je regarde les hommes dansaient. Le spectacle n'est pas trop mal. Je ne sais même pas comment ça va se finir si j'aborde celui qui m'a tapé à l'oeil tout à l'heure. Je laisserai simplement le feeling agir et après on verra bien. Pas question de précipiter les choses ou de sauter des étapes.

Maintenant elle m'encourage. Un rire léger passe mes lèvres. C'est sûre qu'ils succomberont comme ils le font tous. Ce soir je n'en veux qu'un les autres, je m'en balance. Je vais aller à la pêche de ce grand monsieur, ma fois élégant et qui doit être dans ma tranche d'âge. Il n'y aura pas d'adultère. Sa carrure m'a fois svelte et masculine à la fois, est plaisant et je n'imagine même pas comment doivent être ses courbes en étant si peu vêtu. Un sourire plutôt « joyeux » se dessine sur mes lèvres. Après tout j'ai une vie de débauchée je ne vois pas pourquoi je ne le serai pas en dehors « du boulot ». Les mauvaises habitudes elles sont persistantes. Je bois mon verre d'une traite. « Je m'en vais donc me trémousser pour attirer ma future proie. » - je dis ça fièrement et je lui souris, je lui fais genre un signe de « salutation » avec ma main. . Je me dirige vers la piste de danse, vers ses hommes qui dansent au rythme frénétique de la musique qui défile. Mon corps balance aux rythmes du son, j'ai le rythme dans la peau, tout en gardant cette assurance et cette sensualité que je peux faire surgir quand je le souhaite. La parade à l'air de marcher, quand je sens des mains se poser sur mes hanches. C'est le type que je voulais et en le voyant de plus près il est encore plus « beau » à regarder. Je pose mes mains sur les siennes et je me cambre contre lui tout en restant correcte. Je ne sais pas ce que fais Daiyu, mais sincèrement c'est ma dernière préoccupation. Je suis persuadée qu'elle garde « un oeil » sur moi, j'ai l'impression de sentir son regard tout de même, vers notre direction.

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Spoiler:

Daiyu haussa un sourcil avant de soupirer et de hausser les épaules. « Es-tu réellement entrain de m'expliquer comment fonctionne la mafia? » C'était le cas, du moins, elle en avait l'impression. Comment osez dire ça devant quelqu'un qui a trempé dans la mafia, qui n'a vécut que ça, qui n'a jamais connu autre chose que ça, depuis son enfance? « Il y a toujours le choix, il n'est juste pas évident puisque radical. » C'était tout. Dans le monde de Daiyu c'était noir ou blanc, on voyait peu de gris, voilà pourquoi elle haïssait s'attacher autant aux autres, c'était sa son gris! Mais la radicalité dont elle parlait là, c'était le choix de la mafia. On pouvait toujours dire non, mais on prenait alors le risque de mourir, mais c'était un choix, un choix tout à fait faisable. Il y avait ceux qui disaient oui parce qu'ils ne connaissent rien d'autres, ceux qui disent non et qui sont courageux, ceux qui disent oui parce qu'ils ont trop d'espoir, mais il n'y a pas d'autres raisons de refuser. Puisque Yuna avait décidé de ne pas changer, Daiyu s'était décidée d'en faire de même.

Assise au bar, la chinoise n'eut même pas le temps de sortir son porte-monnaie que le barman sembla harceler du regard Yuna. Elle sortit alors un gros billet et le balança sur le comptoir, hautaine car énervée. La patience est vertu qui ne semble pas exister chez cet homme. « Pourboire. » Elle toisa Yuna, merci c'est pour les chiens? Elle soupira et but plusieurs gorgées de son verre. Qu'est-ce qu'elle aimait ça, la vodka caramel! Mais c'était encore meilleur quand votre compagnie était charmante et pas grincheuse!

Daiyu admirait la confiance de Yuna. La plus jeune semblait certaine d'emballer l'un de ces mecs, la chinoise n'avait pas cette prétention, voilà pourquoi peut-être était-elle passée à côté de son premier amour. Néanmoins, en ce moment, elle n'avait pas trop à se plaindre, elle possédait une relation charnelle tout à fait satisfaisante et même bien plus, et quand elle se décidait à séduire lorsqu'elle sortait c'était plutôt concluant. Seulement, elle approchait de la trentaine, bientôt elle cesserait de chercher tout cela. Un peu de stabilité, même en étant dans la mafia, ne fait pas de mal. Mais bon, y encore le temps. Elle leva son verre vers Yuna lorsque celle-ci se redressa en lui expliquant son plan. « Fighting! » Elle lui offrit un sourire sincère. Et c'est à peine la brunette partie qu'un homme dans la quarantaine s'assit à ses côtés. Il était ni rebutant ni beau, juste sans intérêt. « Vous êtes vraiment très belle vous savez, on pourrait faire plus ample connaissance, n'est-ce pas? » La brune laissa son regard surveiller les faits et gestes de la plus jeune et fit fi des remarques de l'inconnu assit à côté d'elle. « Pou... Pourquoi observez-vous cette demoiselle? » Elle soupira et haussa un sourcil. « C'est ma nana! » Bon, peut-être que maintenant il allait dégager. « Je ne vous crois pas! » « Allez lui demander alors!. » « J'y vais!. » L'homme se leva et se dirigea vers Yuna et la dérangea sans aucune gêne. Daiyu fit les yeux ronds, complètement sur le cul, quel toupet possédait cet inconnu. Elle posa alors son regard sur Yuna, lui demandant inconsciemment de l'aider à se débarrasser de ce troufion. « Cette femme est vraiment votre petite-amie? » demanda-t-il en la pointant du doigt. Daiyu pria pour qu'elle réponde qu'elles étaient libertines! Quoique du coup sûrement qu'il reviendrait à la charge! Ou alors qu'elles étaient en pleines disputes! Mais c'était qui ce gars? C'était quoi se manque de politesse?