Lee Mi Ok est née au Japon (Tokyo) d’un famille coréenne. Elle est l’ainée des trois enfants et sœur de deux garçons plus jeunes qu’elle : Ji Wan et Dong Shik.  Le plus âgé débute actuellement en tant que présentateur télé et le plus jeune est actuellement en étude de médecine. Son père était un « business man », et devait voyager de temps à autre dans les plusieurs continents. Il dut retourner en Corée pour affaire quand elle eut dix sept ans, et c’est là-bas qu’elle commença et finit ses études supérieures. Sa mère était femme au foyer, originaire de Busan.

Ayant passé la totalité de son enfance et adolescence au Japon, elle devint rapidement bilingue en alternant entre la langue japonaise à l’école ou dans la rue, et le coréen chez elle.   Elle aime le pays dans lequel elle a grandit, et y retourne de temps à autre pour pouvoir marcher dans les rues où elle se promenait plus jeune.  Lors des interviews nippones, elle maîtrise parfaitement la langue  et pareillement en coréen. De plus elle parle un bon anglais ce qui lui permet d’être très accessible. Quand on lui demande si elle se considère japonaise ou coréenne, elle répond simplement qu’elle est « faite de deux culture et que ce mélange la satisfait pleinement ».

Quand elle était encore au collège, elle était « atteinte » d’épilepsie idiopathique. Aucune cause n’ayant été déterminé, ses parents décidèrent de l’emmener voir un psychologue pensant alors qu’il s’agit de troubles personnels. Peu concluant, c’est avec le temps que la jeune Mi Ok se calma et diminua les crises jusqu’à que la maladie disparaisse seule. Elle-même ne sait toujours pas la cause principale. Elle se souvient que ses frères – notamment DongShik –  sont assez marqués par certaines images d’elle car ils étaient petits à l’époque.

Elle se souvient d’un proverbe que son père lui disait souvent quand elle avait l’habitude de geindre ou de demander beaucoup enfant : « Si tu as soif, creuse un puits. » Cela lui a appris à fournir beaucoup d’efforts et s’investir elle-même quand elle avait des projets, quelque qu’ils soient.  Cela a fait d’elle une personne particulièrement déterminée, qui n’a jamais pris l’habitude de se plier devant les obstacles de la vie.

A l’âge de seize ans elle rencontre par hasard le chef d’un très grand clan japonais avec qui elle est restée en contact. La première fois qu’il la vit, il la compara à sa propre fille qui succomba suite à un accident de voiture. Cet homme est devenue vieux à présent mais, elle le respecte autant que ses parents et lui rend même visite de temps à autre pour lui tenir compagnie. Cette nouvelle, qui apparut tard,  surprit beaucoup de gens, y comprit sa famille qui se montrait très méfiante par rapport à la mafia nippone. Un journaliste lui a un jour demandé si elle n’avait pas peur d’eux, avant qu’elle ne réponde : «  Pour avoir peur d’eux, il faut être stupide. Ce sont des humains comme vous et moi, et bien plus qu’on ne le pense. Ce ne sont que des Hommes qui sont particulièrement effrayé par l’humiliation et l’offense. »


Ses premiers modèles ne sont pas tout de suite idolâtrés par le peuple. Bien que personnel, ils étaient jugés à l’époque de « déjà vu. » Ces critiques lui serviront d’arme pour se perfectionner et pouvoir créer son propre style. Elle marque le coup avec une collection entière qu’elle aura confectionné durant les deux ans qui ont suivis ses premiers « modèles ». Entre temps, elle rencontra par chance plusieurs créateurs qui la soutinrent dans son projet, alors qu’elle enchainait les petits boulots.

Elle fait parti des créateurs qui ne produisent rien d’autre que des vêtements.  Certaines rumeurs disaient qu’elle créerait bientôt sa propre marque de parfum mais elle le nia lors d’une interview télé affirmant que son travail ne touchait que le textile. C’est pourquoi elle collabore avec d’autres marques pour ses défilés, étant donné qu’elle ne crée aucunes paires de chaussures portées par les mannequins.



Beaucoup considèrent Mi Ok comme très secrète, si bien que «  même son regard n’arrive pas à trahir ses pensées. » Souriante, elle parle pourtant peu d’elle ce qui fait que même en la côtoyant souvent elle reste quelqu’un de très mystérieux.  De plus elle a toujours été de nature calme et réfléchie, ce qui lui donne un air assez sérieux. Avant de la rencontrer, certain disent même qu’ils auraient été interpellés par ses regards « méchants », alors qu’elle est en fait « d’une grand amabilité ».  Ouverte d’esprit et pleine d’humour, elle sait cependant s’affirmer quand c’est nécessaire et poser les limites. Si bien qu’il lui arrive d’être sèche quand quelque chose la bouscule vraiment.