je suis né à los angeles. comme tout enfant issus de bonne famille, j'ai eu droit à une éducation irréprochable. j'avais des parents aimants et responsables mais malheureusement, je ne pu connaitre mon père. mon cher paternel a succombé à un cancer généralisé lorsque j'étais encore un petit bambin. je suis donc resté avec ma mère mais bon, c'était pas vraiment la fête. plus je grandissais et plus ma mère était distante, absente même, c'était donc les employés de maison qui s'occupaient de moi. à l'age de huit ans, ma mère eue la bonne et la pire idée de sa vie.. me ramener un nouveau père. enfin, faut le dire vite. elle couchait avec tellement de monde à cette époque là que même moi, j'étais pas sûr d'être le fils de mon défunt papa mais soit. j'acceptais le nouvel amant de ma mère, j'avais pas le choix de toute façon. il s'installa dans notre vie comme une fleur le monsieur. il prenait ses aises avec une telle facilité que j'en été gêné pour lui. il me dégoûtait quelque peu. comment un homme comme lui pouvait s'imposer dans cette maison. avec ma mère. avec moi.. à la place de mon père. je ne comprenais pas et je ne voulais pas chercher à comprendre. j'acceptais. j'encaissais.

ma mère et cet homme avaient pour projet de se mariés, chose qui ne me plaisait pas des masses mais j'avais pas mon mot à dire. je me contentais d'aller à l'école, mangé, faire mes devoirs et dormir. je les laissés faire leurs plans. oui, j'étais faussement adorable à l'époque. rien ne pouvait me rendre heureux jusqu'à ce que le soir de noel de cette année deux mille-deux, mon oncle avait eu la bonne idée d'envoyer un colis chez ma mère. à ma grande surprise, ainsi que celle de ma mère, le colis m'était destiné. un sourire aussi doux et vrai ne c'était pas dessiné sur mon visage depuis fort longtemps. le fameux colis contenait la plus belle chose qu'un enfant pouvait désiré à mon âge: la dernière console avec quelques jeux vidéos. mon beau père pouvait donc remballé sa moto téléguidé et ma mère pouvait garder son assortiment de médecin. la console, c'était à ça que j'allais être lié pour le restant de ma vie. je ne voyais pas mon oncle souvent, mais lorsque cela arrivait, j'étais comme un petit poisson dans l'eau. lui et moi avions une complicité que je n'avais pas avec ma mère, ni même avec son futur époux. mon oncle était une personne formidable. il savait très bien comblé le vide que mon père avait laissé mais malheureusement, trois ans plus tard, on apprit qu'il était décédé sur le champ de bataille. militaire ? oui. mon oncle était un militaire, c'est pour cette raison que je l'admirais.

j'avais onze ans lorsque j'avais mis les pieds dans un cimetière pour la première fois. l'armée avait rapatrié le corps de mon oncle jusqu'aux états-unis, je pouvais donc lui adressé un doux sourire pour la dernière fois. c'est cette année là que toute à commencer à déraper maintenant que j'y pense. l'été de l'année suivante, ma mère me fit faire des tests pour calculer mon Q.I. Il parait que mon père était un surdoué, il en va de même pour mon oncle et donc, bien sûr, il a aussi fallu que ça tombe sur la poire à bibi. à partir de là, tout était différent. moi j'étais un surdoué, ma mère était un tyran. elle profitait de ce 'don' pour me forcer à faire des études de médecine et ainsi prendre sa place dans le service pédiatrie sauf que j'avais pas du tout planifier ce plan là moi. ma vie allait se résumé aux jeux vidéos, mais ça, elle ne le comprenait pas. Des tensions se sont installées entre elle et moi. la communication devenait dure, voir insupportable, autant pour elle, que pour moi et plus je grandissais, plus les choses devenaient difficiles. à l'âge de seize ans, je pris pour résolution de me faire émancipé. je voulais mon indépendance. entendre ma mère s'envoyé en l'air avec la Chose tous les soirs, c'était pas trop mon trip. Bien sûr, elle fut contre, mais après quelques disputes, elle a finalement cédé.


dix-huit ans. à peine dix-huit ans et j'atterrissais sur le sol coréen. plus de mère, plus de tyran, plus de parties de jambes en l'air tous les soirs.. plus la Chose. C'était le pied. J'avais mis quelques semaines pour m'adapter au mode de vie du pays ainsi que trouver un logement convenable, mais au final, j'y étais arrivé à avoir mon indépendance. j'ai trainé durant quelques jours pour visiter, faire la fête, mais au final, après avoir cherché bêtement une boutique de jeux vidéos, j'ai clairement trouvé un travail pour occuper mes journées. c'était certainement un signe ou une connerie du genre, mais ce que j'étais sûr, c'est que la boutique de jeux vidéos recherchait un vendeur et que je ne suis pas passé à côté de l'annonce. pourquoi faire ce métier alors que je suis blindé ? seulement par passion. me lever tous les matins et me dire que je vais pouvoir aider des personnes qui ont la même passion que moi, c'est le pied total. malheureusement, j'ai été forcé d'apprendre une triste nouvelle à mon sujet. cela fait maintenant trois semaines que je me balade avec un cancer de la gorge. beaucoup pleurerait ou baisserait les bras. d'autre se fatiguerait à essayer d'être soigné, mais pour moi, je préfère gardé le sourire et refusé n'importe quel soins. je ne veux pas me lever chaque matin, prendre des pilules et finir le reste de la journée en état zombie. non, ça c'est pas pour moi. on né pour mourir, alors autant mourir naturellement.