LEE SPENCER

Do you want to build a snowman

 

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YOON SEI WONG

Ça faisait plus de trois heures que je l'attendais et les pizzas, elles, avaient eu le temps de refroidir. Malgré mon message envoyé par le biais de mon portable, je n'avais reçu aucune réponse. Il était deux heures du matin et je n'avais aucune nouvelle de lui. Devais-je m'inquiéter ? Non, bien sûr. Il arrivait souvent que Spencer disparaisse quelques heures. Il faut dire qu'il a pas mal de travail, du moins moi j'imaginais que ça soit un travail respectable et qui paie bien. Si seulement j'avais su le reste... J'aurais tiré la sonnette d'alarme et je l'aurais secoué. Mais je ne savais rien. J'étais complètement ignorant et je lui en voulais de me laisser dans l'ignorance et l'inquiétude. Allait-il bien au moins ? En ayant assez de fixer les pizzas à présent bien froides, je me lève et décide d'aller me doucher. Je reste sous la douche au moins une bonne vingtaine de minutes avant d'en ressortir, enveloppé dans mon peignoirs. Je me sens bien même si je fatigue. La nuit, d'habitude, je sors pour faire la fête mais là, tant que je ne l'aurais pas revu, je ne serais pas tranquille. Qu'est-ce qui lui prends tout son temps au point de ne pas me donner de nouvelles rien que par un petit texto ? Je vais me glisser dans mes draps et je trouve le sommeil au bout de quelques minutes. J'ai juste eu le temps de me glisser dans un pantalon de pyjama avant de sombrer.

C'était quoi ce bruit ? Je me redresse, assit dans le lit, immobile à attendre. J'ai l'impression d'avoir entendu couiner. C'est peut-être lui. Ou bien un voleur ? Quel voleur ferait autant de bruit ? Je tire la couverture et sort de la chambre. Je descend les escaliers en allumant la lumière au passage et le vaste hall prends de  la clarté. Je le vois alors, à moitié affalé sur le divan. Je saute les trois dernières marches et je m'approche de lui. Est-il saoul ? Pourtant, je n'ai pas l'impression de sentir l'alcool émané de lui quand je le relève. « C'est à cette heure là que tu. » Je viens de remarquer sa joue rougie. C'est quoi ce bordel ? Il s'est battu ? « Tu t'es fais mal à l'instant ou bien quelqu'un t'a touché ? » Je sais qu'il peut être capable de se défendre mais j'ai sans cesse besoin de le protéger comme si j'avais peur qu'il ne lui arrive quelque chose. « Et puis pourquoi tu m'as pas donné de nouvelle ? T'as reçu mon texto au moins ? Je t'ai attendu toute la soirée. » Je ne l'avais pas relâché, le tenant toujours par les épaules, mes doigts s'y crispant un peu comme si je lui montrais mon agacement dans la chose. Il a surtout de la chance que je ne lui sois pas rancunier. Envers les autres, j'aurais été plus en colère mais pas avec lui. C'est peut-être parce qu'il dégage quelque chose de spécial. « Tu vas bien... ? » Ouais, parce que là, il ne donne pas l'impression d'être au meilleur de sa forme. Fichtre, il va finir par me répondre ou pas ? Je m'impatiente, là. Qu'est-ce qu'il a, bon sang ?

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YOON SEI WONG

Il était bien étrange ce soir. Et ce n'est pas le fait qu'il rentre tard qui me préoccupais mais le fait qu'il ne m'ait pas donné de réponse à mon texto. D'habitude, même s'il finit tard, il m'envoie un message pour ne pas que je m'inquiète ou au moins que tout va bien pour lui. Mais là je n'avais rien eu. Rien de rien et c'est ça qui m'avait inquiété. Si en plus il ne me donnait pas de raison en rentrant, j'avais donc le droit de réellement m'inquiéter non ? Que je ne le touche pas était une chose mais qu'il me repousse en était une autre. Quelle mouche l'avait piqué ? Je ne le reconnaissais plus. Même son attitude me déplaisait. Il avait l'impression d'être carrément une loque. Je n'aimais pas cette façon d'être et j'essayais de me souvenir la seule fois où je l'avais vu comme ça mais rien. C'était bien la première fois qu'il rentrait dans cet état. Bon, pour la douche forcément qu'il pouvait, moi je m'en fichais. On vis ici tout les deux alors il avait autant le droit de vivre entre ses murs que moi. La seule condition qu'on s'était imposé c'était que si l'on voulait ramener des invités, il fallait avertir l'autre. Chose qui, pour l'instant, avait été respecté à la lettre. Mes épaules se haussèrent d'elles-même pendant que je continuais de l'observer. Surtout son visage. Chez des amis... État lamentable... Bleu sur la joue... Mes yeux s'écarquillèrent. Il n'avait pas bu, non... Il s'était donc surement... « ... Tu t'es drogué, hein ? » Deux petits pas nous séparaient et je les éliminais d'une enjambée alors que ma main empoignait le col de sa veste. « C'est ça, hein ? Tu touches à la drogue ? Tu as fais un bad trip à cause de ton bleu, ça peut se comprendre. Putain, merde ! Mais pourquoi t'as fais ça, crétin ? » L'alcool, ça peut encore aller, on boit tout les deux en soirée parfois. Mais la drogue, ça, je ne cautionnais pas. Je le relâchais brusquement, le faisant s'écrouler sur le canapé, ne me souciant pas de son derrière qui pris donc un petit coup sous l'assise brusque. Comment j'aurais pu me douter qu'il avait fait pire que la drogue ? Je grogne et m'éloigne illico. Pour le coup, il retombait bien bas dans mon estime. Qu'avait-il eu de plaisant à se droguer ? Il n'a pas assez avec mes soirées alcoolisés ? Que cherchait-il de nouveau à chaque fois ? C'est à croire que je ne le connaissais vraiment pas... Se droguer. Jamais je n'aurais pu l'imaginer. Il avait l'air pourtant si innocent – tout du moins sur ce domaine – alors pourquoi m'avait-il fait ça ? Je pénètre dans la cuisine qui surplombe le reste du hall et ouvre le frigo pour en sortir une brique de lait. J'attrape miel et sucre et je fais un petit mixage digne des plus grands scientifiques avant de m'avancer vers lui en touillant le verre sans oublier d'y ajouter un sachet de poudre qui était, je le rassure, un simple paracétamol. « Bois ça. Ce n'est pas une demande, tu bois et c'est tout. » Si le goût ne lui plaît pas eh bien tant pis pour lui. Moi qui crois qu'il s'est drogué, je vais tout en sorte pour qu'il n'est pas un mal de crâne intense ni une hypoglycémie demain matin. Il n'a sûrement rien avalé ce soir alors mieux valait prévoir. Ma voix à changé de ton. Je semble devenu si froid. Cette nouvelle ne sera pas facile à digérer. Il risque de se souvenir de cette étape de sa vie. « N'y retouche plus. C'est clair ? Si tu y retouches encore une seule fois, tu vas vivre sous les ponts, comme un minable. Les drogués sont tous des minables de toutes façons. » Je lui tourne le dos et remonte l'escalier qui mène à l'étage. Je le laisse là, avec la seule réflexion de mes mots. Que je sois dur, ça m'importe peu, j'ai toujours été comme ça. Dur. La vérité, seule, blesse. Alors si je l'ai blessé, tant mieux, ça ne peut que lui faire le plus grand bien par la suite. Si je peux le secouer, je le fais. Je tire la porte de ma chambre, sans la fermer, juste pour pouvoir écouter les bruits de ses pas. Savoir ce qu'il fait, où il va. Je me glisse sous mes draps et pousse un profond soupir. Il manquait plus que ça...

LEE SPENCER

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YOON SEI WONG

Alors que je fixais le plafond de ma chambre, je sentais au fond de moi un certain regret. Pourquoi je lui avais balancé tout ça à la tronche ? J'aurais pu être plus doux. Mais c'était pas moi d'être doux. Moi j'ai toujours été dur et sec juste pour que mes paroles aient un réel sens. Je me tourne, nichant mon visage dans mon oreiller. Je ne dois plus y penser, demain ça ira mieux, on aura tout oublié et on pourra repartir sur un bon pied même si je me promets de le surveiller juste pour qu'il ne retouche plus à la drogue. Pour ça, je pourrais peut-être profité d'un soir qu'il soit absent pour fouiller toute sa chambre. Oui, c'est mal et alors ? J'ai juste envie de savoir ce que trame celui qui partage mon duplex. C'est tout à fait logique. Je lève une oreille. J'ai entendu un bruit de chute. Alors quoi, il s'est encore gamelé ? Pourquoi ne tient-il plus debout s'il était à jeun ? Je me pose mille et une question mais aucune réponse ne me parvient réellement. Il n'avait pas l'air d'un drogué mis à part s'il descendait. Après tout, une fois que la dose d'un drogué redescend, ça ne se voit plus physiquement mais alors il y avait encore quelque geste qui ne trompait pas. Et puis il avait les yeux rouges, il avait pu pleurer pour je ne sais quelle raison d'un bad trip. Je me mord la lèvre alors que je l'entends passer devant ma chambre pour aller ensuite dans la salle de bain. Mais je n'entendis pas l'eau couler. A contrario, c'est sa voix qui me parvint. Il n'avait pas tord, sauf sur un point. Il pouvait s'être drogué il y a quelques heures, et les effets visuel auraient disparut depuis le temps. Et il a aussi tord sur le fait qu'il déprimerait ou non. Un drogué n'a jamais les même réactions. Tout dépends de la personne et de son subconscient. Je râle. Il essaie de se trouver une excuse ou de me mentir ? Mais l'argent. Oui, l'argent. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt ? Il est vrai qu'il n'a pas d'argent et son salaire ne suffirait peut-être pas à se payer une dose. A moins de se l'être fait offrir mais c'était peu probable. Je me redresse, contournant mon lit pour aller jusqu'à la porte de la salle de bain. Quand je l'ouvre, je déstabilise la position du corps de Spencer qui tombe à mes pieds, sur le dos. Je le regarde de haut et incline la tête.  « Je te crois. Mais alors explique moi ton état. Je ne t'ai jamais vu aussi épuisé alors que je t'ai souvent vu fatigué. » Je m'agenouille juste devant sa tête et soupire en lui repoussant les mèches qui lui barrent les yeux. Pour son plus grand malheur, il a relevé les manches de son pull et j'ai une grand vue sur ses poignets blessés. Je fronce les sourcils et les regarde tour à tour. Mon sang se glace. Est-ce que je dois croire ma première impression ? Ou dois-je comprendre autre-chose. « Me dis pas que... qu'on t'a réellement fait du mal ? » Ou alors c'était consentant mais alors si ça l'était, je remarquerais que mon colocataire à des jeux bien particulier. Je l'observe, perdu. Je le fixe, complètement perdu. Je me mord la langue. Je le relève et le tourne facilement vers moi.  « Putain. » Sa veste à glisser et je vois ses bleus. Je tire vivement sa veste sur le côté. Non, tout ses bleues, à moins que ça soit une femme vraiment forte et dingue...  « Qui ? Donne-moi son nom. » Je relève mon regard sur le sien. Il doit y remarqué l'étincelle. Celle qui apparaît à chaque fois que je me prépare à sauter à la gorge d'un type pour me battre. Là, je suis énervé. Pour le coup, ce n'est plus après lui. On peut s'adonner à des jeux sexuels bien spéciaux mais pas à ce point. Et s'il ne m'a rien dit depuis qu'il est rentré, s'il ne m'a pas répondu à mon texto, c'est parce qu'il était prisonnier et vu les blessures à ses poignets, il avait du se débattre. Donc rien de bien consentit, il ne faut pas être con pour le savoir.  « Un nom. » C'est tout ce qui passa la barrière de mes dents serrées.

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YOON SEI WONG

Il ne s'attendait pas à ce que je sois si rapide mais, moi, je ne m'attendais pas à sa réponse. Il est clairement en train de me dire qu'il était consentant au moment des fais. Mais quel jeu joue t-il ? Enfin chacun son corps mais quand même. Si je le récupère à chaque fois dans cet état... je me demande bien comment je vais le récupérer la prochaine fois. Je relâche ses vêtements, je le relâche tout court. Je plisse les yeux et tente de le raisonner. « Tu as le droit de faire ça mais... choisi les bonnes personnes. » Je soupire et me masse les tempes pendant que je me redresse. Je pénètre dans la salle de bain au moins pour attraper la trousse de secour. Je reviens vers lui et lui propose plus confortable que le sol mitoyenne à ma chambre. Ça sera mon lit. Je l'aide à s'y rendre, me faisant doux alors que depuis le début de notre soirée, j'ai été plutôt brute. « Regarde ton état... On dirait que. Enfin bref, c'est ton choix. » J'évite de donner mon avis ou de mettre mon grain de sel, voir, de lui faire la leçon de moral. Je prends un de ses poignets, le desinfecte et y pose une fine bande pour protéger ses blessures. Je fais subir le même sort à son second poignet. « Je n'aurai pas du être désagréable mais j'ai été un peu vexé que tu ne viennes pas manger comme je te le demandais. » bon, allez, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. D'ailleurs, pour se faire, je lui adresse un petit sourire. Fini ses poignets, je passe à sa joue, en lui étalant un peu de crème à ématome, histoire qu'il ne marque pas trop fort. Comme si ça ne me gênait pas du tout, et c'était le cas, mes mains s'accrochèrent à sa veste et la glissa le long de ses épaules. En fait, je ne lui laissais pas vraiment le choix. J'allais le soigner qu'importe qu'il le veuille ou non. Je savais qu'il ne prenait pas si bien soin de lui que ça mais pas à ce point là il faut l'avouer. Je tire sur son haut rapidement pour, carrément, le lui ôter et ce, malgré ses plaintes. « Laisse-moi faire, ça va, je vais pas te bouffer. » Après tout ce qu'il vient de faire, il ne va pas me dire qu'il est pudique. Coucher avec un inconnu quitte à se faire un trip sado/maso, franchement... Mais il allait falloir que je surveille ses fréquentations. Mine de rien, je suis connu et si on se rends compte de qui habite avec moi, on va vite me mettre des rumeurs sur le dos comme quoi c'est moi qui le bat ou que sais-je. Je pousse un profond soupire et lui étale la crème sur presque la totalité de son torse. Il a des blessures partout, des bleues surtout. J'ai envie de lui en faire un juste pour le punir mais ce n'est pas mon genre de faire mal gratuitement. Je ne comprends même pas comment on peut se faire mal dans un jeu sexuel. C'était pas mon trip, perso. J'aimais un peu la brutalité mais pas au point de se défigurer. « Voilà, c'est bon, t'es sauf. Va pas prendre ta douche maintenant par contre, parce que la pommade doit agir. » Bah quoi ? J'étais pas sensé savoir qu'il se dégoutait et qu'il voulait laver son corps sale. Pour moi il avait fait ça avec consentement et il avait aimé pour s'être laissé faire et avoir continué. Donc ça ne lui ferait rien d'attendre un peu.

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YOON SEI WONG

Dans la vie, je considère qu'on a toujours le choix. Notamment de choisir avec qui s'adonner au plaisir de la chair. Franchement, qui choisirait de faire la chose avec un inconnu aussi sadique que ça ? J'espérais juste ne jamais tomber sur un type de ce genre. Quoi que, si encore quelqu'un essayait, je lui ferais bien vite amèrement regretter en lui faisant dire bonjour à mes droites et revers de droite. Bref, je n'insiste pas en voyant son malaise et je l'installe sur mon lit pour le soigner. C'est toujours mieux comme ça. Et oui on dirait un chiot qu'on vient d'abandonné. Est-ce que c'était vraiment un compliment ? Je le fixe et hoche la tête finalement.  « Rien, oublie. » Ma main se glisse dans sa chevelure et l'ébouriffe tendrement. Je ne peux pas m'empêcher d'éprouver une certaine compassion pour lui sans vraiment m'en rendre compte ni le contrôler. Je suis comme je suis et je ne me pose pas plus de question, sinon, je risque bien vite de me perdre dans mes réflexions et je déteste ça. Réfléchir, méditer, ce n'est pas vraiment mon fort.  « Cesse de t'excuser, je t'ai dis que c'était bon. » j'ai pas envie de me prendre la tête. On se l'ait déjà assez prise ce soir, non ? Je me bats avec lui pour le déshabiller je fini par avoir gain de cause dès que son t-shirt toucha le sol. Il a des marques partout. Je grimace. Non pas que ça me dégoûte mais parce que j'ai l'impression qu'on la passé sous un rouleau compresseur. Devait-il vraiment subir tout ça ce soir ? Les suçons partiront d'eux-même, il n'y a rien à faire pour ça. Je soupire, las. Je lui jette un regard lourd de sous-entendus et entreprends de le soigner à nouveau là aussi.  « J'imagine que ce n'était pas le premier. » Oui, vu qu'il a dit que c'était un inconnu, autant dire que les marques plus anciennes étaient forcément faites par un autre. Mais aimait-il à ce point le sexe pour aller voir à droite et à gauche tout le temps ? J'en ai presque honte de lui masser le torse comme je le fais parce que j'ai l'impression d'avoir des pensées impures. Bon, en même temps, je ne peux pas faire autrement que de l'imaginer étendu sur un lit et. Je secoue la tête. Allons, Sei, qu'est-ce que tu fous à imaginer ça alors que, ce soir, on a tout bonnement martyriser ce pauvre garçon. Je m'essuie les mains pour ôter le surplus de crème et je le laisse enfin tranquille. Mais on dirait que mon annonce sur la douche lui fait l'effet... d'une douche froide, sans mauvais jeu de mot. C'était quoi, tout ça, soudainement ? Pourquoi il rentre dans un état pas possible pour une petite douche ? Je ne sais même plus où me mettre. Je vois ses yeux qui s'humidifie et moi, comme un con, paumé. Je garde mes mains en suspens et je l'écoute attentivement sans vraiment savoir quoi faire pour le calmer. Mais la douche froide fut pour moi à la fin de ses paroles. Comment ça... pour de l'argent ? Argent. Sexe. Ne me dites pas qu'il...  « ah. » Non, ce n'est pas juste ce que je trouve à dire. C'est juste que je n'ai pas pu sortir le moindre mot. Je le fixe de longues minutes et me relève subitement comme si la couverture m'avait brûlé l'arrière train.  « C'est une blague hein ? » Il ne pouvait pas se prostitué comme ça, juste pour de l'argent. C'est pire que la drogue ça ? Impossible de le savoir mais j'en suis outré.  « Quoi, tu te prostitue ? T'es dingue ! Putain mais tu peux pas juste réagir normalement ? Tu veux du blé, je t'en donne moi, je m'en tape ! Mais te faire culbuter pour du pognon c'est. Pouah. » Mauvaise réaction mais en même temps c'est quand même hallucinant. Seconde réaction. Je me penche, lui attrape les mains et les décale pour avoir la vision sur son visage.  « T'arrête ça. Tu peux pas te prostitué. C'est pas bien, tu comprends ? Tu as besoin d'argent pour quoi ? Tu as un toit, je te demande même pas de payer de loyer. La bouffe, j'achète, pas besoin que tu paies. Tes études ? Eh ben je vais te les payer aussi, pas de problème mais arrête ça. Ne sois pas aussi minable ! Je te l'interdis ! » A moins qu'il veuille continuer ? Je ne supporterais pas d'avoir une pute sous mon toit. J'ai beau l'aimer, je ne veux pas qu'il fiche ma carrière en l'air. J'ai dis l'aimer ? Je fronce les sourcils et le relâche pour poser mes mains sur chacune de ses joues. Je lui redresse la tête face à la mienne et je plante mes pupilles dans les siennes.  « Lee Spencer, tu as ma parole. Si je te surprends à oser faire encore ce genre de... choses répugnantes... je. » Je quoi, hein ? Je serais incapable de le laisser tomber. Et puis qu'il essuie ses larmes. S'il croit pouvoir m'amadouer... il se trompe. Je fronce les sourcils et lui pince sa joue blessée pour réveillé la douleur de sa rougeur.  « Je te paierais ce que tu veux. Ok ? Mais fais plus ça. S'il te plait. » Ouais, c'était la première fois que je le suppliait.  « Et si t'es en manque, moi j'suis là, ok ? Va pas voir ces alcooliques. » Bon, ça, c'était promu comme une plaisanterie mais bon. A savoir si encore il peut plaisanter ou non.

LEE SPENCER

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YOON SEI WONG

Dites-moi comment j'aurais du réagir. Dites-moi quelle aurait du être ma réaction quand il m'a annoncé qu'il se prostituait. Que des innombrables mains l'ont touché, que de nombreux corps se sont penché sur le sien, que des lèvres ont souillées sa peau si douce. Je n'en reviens pas. Qu'il ai pu faire ça dans mon dos. Qu'il ai pu faire ça tout court. Il aurait du m'en parler, je l'en aurais dissuadé. Depuis combien de temps faisait-il ça ? Depuis combien de temps se torturait-il avec ce job monstrueux ? Je n'imagine même pas. Je ne veux pas imaginer. Il me fais du mal. Il me fais pas de la peine, je n'ai pas pitié, mais j'ai mal. Mal qu'il se soit fait autant souffrir pour un peu de fric. « Je m'en fous de ça. Tu dois arrêter maintenant, ça suffit. » Et s'il faut que je lui fasse encore un peu plus mal, je le ferais, au moins pour le réveiller un peu. J'ai juste besoin qu'il m'écoute et qu'il suive enfin mes conseils. Bon sang, je ne peux pas imaginer qu'il continue à se détruire encore et encore. Il doit arrêter, rester comme avant continuer à vivre comme quelqu'un de normal. Faire de grandes études et avoir un diplôme. C'est ça qui le mènera vers un avenir meilleur et normal. « Je... t''oublierais. Je ferais comme si jamais l'on ne s'était connu. » mais s'il te plait, ne me force pas à faire ça, j'en serais malade. Je pousse un profond soupire et je me redresse un peu. Pourquoi pas, hein ? Pourquoi je ne ferais pas ça avec lui ? En fait, je ne m'étais pas vraiment posée la question. J'avais juste dis ça... comme ça. Je me mord la lèvre et je le fixe. « Ben quoi ? Je suis sûr que tu l'as fais déjà avec plus laid que moi. Et moi au moins je suis certain que je ne te maltraiterais pas. » Je glisse les yeux vers ses blessures et m’assoit à ses côtés. « Justement, il faut que t'arrête pour que jamais ça ne se sache. Pense à ma carrière, qu'est-ce que je fais si on apprends que j'héberge une prostituée ? » Je grogne et lui ébouriffe à nouveau les cheveux. « Pigé ? Ce n'est pas une question, je t'y oblige. Tu arrêtes ça et tu me laisses m'occuper de tout. Et pour me rembourser... je pourrais faire de toi ce que je veux, ça marche ? » Je tend la main. Il ne peut pas refuser. Je lui attrape moi-même la main pour sceller notre marché même s'il n'en était pas d'accord. Je le tire pour le relever et me stoppe dans mes mouvements. « Maintenant que t'en parle... je me disais bien que t'avais une démarche spéciale... Tu veux que je t'emmène à la douche ou tu veux t'y rendre seul ? Et je te donnerais aussi un truc à te mettre pour la douleur. Okay ? » Ouais parce que je n'allais pas non plus me proposer de... enfin, son intimité lui appartenait. Bon, mine de rien je lui ai fais prendre un médicament qui ne servirait à rien mais bon, tant pis j'ai envie de dire. Je glisse ma main sur sa joue histoire de le rassurer. Je ne suis plus en colère. « Je tiens à toi, voilà pourquoi je veux faire tout ça... » Là, c'est clair ? Je me penche, dépose un baiser sur son front et le laisse enfin libre de ses mouvements.

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Je ne comptais pas à ce qu'il me félicite pour son diplôme ou bien qu'il me remercie le restant de sa vie. En fait, ça ne ferait que me lasser davantage. Je n'aime pas qu'on rabache sans cesse la même chose alors il n'avait rien à me dire et juste à agir. Faire ce que je lui propose même si ce que je lui propose est un ordre. Je veux juste qu'il vive normalement et que plus jamais il ne fasse ce qu'il faisait jusque là. Ça me dégoûte rien que d'y penser. Mais quand à ses paroles sur le fait que je sois donc plus beau et plus jeune, me fit sourire. Finalement, l'ambiance commençait à se détendre un peu. Ça faisait du bien un peu. D'être autrement que mal et de se réconcilier. Finalement, l'on ne peut pas s'en vouloir bien longtemps. « J'espère bien. Et en plus, je suis sexy. » Bah quoi c'est vrai non ? Je suis même plus sexy que lui ! Combien de fois j'ai pu lui dire. Je l'ai de nombreuses fois taquiné sur ce sujet. Mais peu importe, j'aime l'ennuyer et je continuerais jusqu'à ce qu'il râle, comme d'habitude. « Non, cherche pas d'excuse, je t'ai dis, c'est fini tout ça. Je ne t'en laisse pas le choix, pigé ? » Je le fixe dans le blanc des yeux. Je lui fais comprendre qu'il n'y aura, alors, pas d'autre alternative. C'est comme ça et pas autrement. Un esclave, oui, mais pas un esclave sexuel. Je comptais faire de lui mon masseur, celui qui m'apporte mon petit déjeuner, celui qui range mes affaires. Après tout, il lui fallait une punition et, surtout, il fallait qu'il me sois rentable. Je n'allais pas tout lui payer sans rien en échange. Et puis quoi ? Je n'allais pas lui avouer que le voir heureux me faisait plaisir, non ? Il s'imaginerait des choses et... bref, peu importe. Et quand encore je l'entends ruminer et râler, ça me fais sourire. Je préfère le voir comme ça. « Tu n'as qu'à faire attention à qui tu donne ton fessier, ça t'apprendra. » Je suis vache et alors ? Je n'avais pas tout à fait tord, n'est-ce pas ? Je soupire et l'aide à marcher un peu. Jusqu'à sa question qui me désarçonne. Pour le coup, c'est moi qui devient cramoisie. Enfin très vite. Je n'ai pas l'habitude de rougir comme un adolescent non plus. « Hein ? » Il était peut-être pas pudique, mais moi en revanche je l'étais. Du moins, je ne me mets pas nu devant n'importe qui. Quoi que, il n'était pas vraiment n'importe qui. Les seuls fois où il m'a vu dénudé, je sortais de la douche et, encore, j'avais une serviette autour de la taille. Il ne connait donc que mon torse. Mais je n'ai pas à me soucier de ça, hein ? « Tu n'es plus une catin. C'était juste un mauvais rêve. » J'y compte bien. Qu'il oublie. Même s'il ne pourra pas réellement, au moins qu'il classe ça dans un coin de sa tête et qu'il n'y pense plus tout le temps. En un rien de temps, je me retrouve dans la salle de bain. Je me tourne vers lui au moment où il ferme la porte et je lui souris faiblement. D'accord. Je pouvais bien lui offrir ça. Après tout, n'avais-je pas été un vrai enfoiré avec lui depuis son arrivée ? « Je reste autant de temps qu'il te faudra. » Je tend ma main vers lui et attrape son poignet blessé aussi doucement que possible. Mes doigts frôlent son bandage, retraçant le contour de sa blessure qui se cache dessous. J'ai tellement de mal à me dire que c'est un sale type qui lui a fait ça. Enfin non, j'ai pas de mal à m'imaginer. « Si je le retrouve, je te promet que je lui ferais subir pire que ça... » Je lève mon regard vers lui et, pour la première fois, j'ai juste envie de le prendre dans mes bras. De l'enlacer, de lui montrer que j'étais vraiment là, que je serais toujours là et que, ce soir, il pouvait compter sur mes bras pour s'appuyer. Je le serre doucement contre mon corps, nichant mon visage contre sa chevelure qui sent un parfum inconnu. Ce type... Je me recule, incapable d'en supporter davantage. Je ne veux pas qu'il sente l'odeur d'un autre sur lui. Et je serais capable de l'impregner de mon odeur à moi pour m'en assurer. « Viens... » Je l'emmène jusqu'à la douche italienne et me débarrasse de mon haut. J'ai peur qu'il ne se braque si je me déshabille. Pire, j'ai peur que des images horribles lui revienne s'il se met nu. Pourtant, il est bien obligé, n'est-ce pas ? Pour se laver au moins. Alors je laisserais mon pantalon. Tant pis s'il est trempé. « N'ai pas peur. » Juste pour le rassurer. Et pour se faire, je garde mes yeux rivés dans les siens. Je ne suis pas un de ces types obscènes, je ne regarderais pas le reste de son corps. Mes doigts s'accrochent au bouton de son pantalon et, rapidement, les vêtements tombent à ses chevilles. Il est nu. Je le recule encore et j'ouvre le robinet pour qu'une pluie nous tombe dessus. Une pluie tiède, chaude. Une pluie rassurante qui me détend instantanément. Je le reprends entre mes bras, le serrant contre moi. Sa peau contre la mienne. Je frissonne. Je lui murmure alors à l'oreille. « Maintenant que je ne peux pas voir tes larmes, je t'autorise à pleurer. » Parce que oui, avec le jet de douche qui mouille son visage, je ne peux pas distinguer les gouttes d'eaux de ses perles salés. Ça me rassure, ça me fait moins mal. Alors oui, il peut pleurer. Autant qu'il veut. Et ça ne peut que le soulager et lui faire le plus grand bien. Après, nous tournerons une nouvelle page.

LEE SPENCER

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YOON SEI WONG

Je ne me lançais pas de fleurs, je me lançais juste un gros bouquet. En fait, moi, c'est toujours comme ça. Je me lance tout un tas de chose parce que simplement je suis narcissique et ce n'est pas la première fois qu'on me le dit. Depuis tout petit j'ai été borné sur ma personne. Ma vie tourne autour de mon bien être et si je suis une star c'est parce que j'ai réussis à écraser beaucoup de monde. Le seul soucis étant que je n'ai pas envie d'être la seule personne merveilleuse, ce soir. Il est là et a besoin de réconfort. Je serais son seul réconfort. Finalement, il n'y a que moi qui pouvait le réconforter, l'apaiser et ça, ça me rend plus important. « Bon, d'accord, je rectifie. Tu as toujours le choix sauf avec moi. Ça te va, là ? » Je souris en coin tandis que nous nous retrouvons bien vite dans la salle de bain. Ça me fait un peu peur tout de même. J'ai peur de faire quelque chose que je regretterais. Du genre oser un regard sur lui et le mettre mal à l'aise. J'aurais bien trop honte d'apprécier la vision de son corps. Je ne suis qu'un minable pervers moi aussi. Ou plutôt un homme, tout simplement. Je ne pourrais pas oublier, il m'en demande trop. J'ai besoin, j'en ressent réellement l'envie, de torturer cet homme qui lui a fait ça. Le faire regretter. Et pire encore. Mais je m'adoucis, ne me laissant pas entraîner dans un excès de haine et de violence. Je dois être sage, doux et attentionné. Pour lui. Je le prends contre lui. Sa nudité se collant à mon corps à demi-nu. Je ne pense qu'à lui. A son être tout entier, frémissant entre mes bras. Idéalement, moi aussi je me sentais bien. Reposé. C'était un instant délicieux et délicat. « Je ne serais jamais comme eux. Tu peux compter sur moi. » Que fait-il ? Ses lèvres s'approchent tellement et mon souffle se stop. Je me rend compte combien il est si proche et combien il est dangereux. Je ne m'aperçois qu'il est trop tard seulement quand nos lèvres se touchent. Nous nous embrassons finalement, chastement. « Ne me remercie pas... » Ma main se glisse contre sa joue, mon visage encore si proche du sien. J'aperçois ses premières larmes et mes yeux se ferment. Je ne veux pas voir ses larmes. Je ne peux pas. Je le ramène contre moi, le serrant contre mon corps. L'eau continue de couler et mon pantalon de pyjama se colle à ma peau tant il est humide. Je reste comme ça cinq bonnes minutes avant de reculer mon visage. Je frôle à peine ses lèvres avant de l'embrasser. Je goûte aux perles salées qui coulaient alors sur ses joues, mêlées aux gouttes d'eau. Un baiser humide. Un baiser délicieux. Une pointe de sel. Un baiser qui cherche à effacer les peines. Un baiser qui cherche aussi à le rendre un peu mieux. Ce n'est pas un baiser comme ils ont pu lui en donner. Moi, je suis bien plus doux, bien plus désireux. Oui, hélas, moi aussi à l'instant, je le désire. Je recule mon visage, je relâche ses lèvres. « Est-ce que tu vas mieux ? » Mes mains coulent le long de son dos, s'arrêtant à la cambrure de son dos. Mon regard se plante dans le sien et je n'abandonne pas mon faible sourire qui se veut rassurant. Il a la peau douce. Mon front se pose contre le sien et je ferme les yeux. « Je m'en veux... de n'avoir pensé qu'à moi et pas assez à toi. Je te promets qu'à partir d'aujourd'hui, je penserais un peu moins à ma personne et un peu plus à la tienne... » Mes doigts remontent contre la peau de son dos, glissent sur ses hanches, remontent le long de ses côtes. Je ne peux pas m'empêcher de le câliner. De frôler sa peau. Et pourtant, je ne suis pas un profiteur. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de mauvais ? Je devrais arrêter de le toucher comme ça ? Mes doigts s'immobilise et abandonne sa peau. Je dois le laisser se laver. Je serais là, à ses côtés. Et j'éviterais de le regarder. Pour mon bien. Et peut-être le sien.

LEE SPENCER

Do you want to build a snowman

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YOON SEI WONG

Je crois que je vais avoir un peu de mal à lui faire confiance. Je vais même devoir le suivre un peu. Ne serais-ce que les quelques premiers mois. Je voudrais pouvoir le croire quand il me dit qu'il ne fera plus jamais la chose pour de l'argent mais qu'est-ce qui me prouvera qu'il ne me ment pas comme il me ment depuis le début ? Je l'ai héberger alors même qu'il se prostituait. J'aurais sû ça plus tôt, je crois que j'aurais refusé de l'avoir chez moi. Je ne suis pourtant pas un enfoiré. Qu'il soit heureux que je ne le foute pas dehors. Quoi que j'en aurais été incapable. Je ne peux pas imaginer le mettre à la rue, le voir ainsi désolé, à la merci des pires prédateurs. Déjà qu'il est pas mal naif, si en plus je l'abandonne, qu'est-ce qu'il deviendra ?
Le voir rougir est d'un côté assez plaisant. J'ai l'impression qu'il est devenu soudainement timide. Je souris, amusé de sa réaction pendant que mes doigts caressent sa peau dans un doux balais enchanteur. Et si vraiment je commençais à l'apprécier plus qu'il ne le faudrait ? Après tout, s'il avait été quelqu'un de banale, jamais je n'aurais encaissé cette soirée. Si ça avait été quelqu'un d'autre, je l'aurais mit déjà à la porte, je l'aurais envoyé balader, je me serais énervé avec lui quitte à lui en foutre une bien méritée. Mais il n'était pas quelqu'un d'autre. C'était lui. Et ça me rendait fou de savoir ce qu'il peut encore me faire faire. Je suis faible avec lui. Vraiment faible. « Faisons attention à nous deux dans ce cas. » Je le regarde, fronçant les sourcils. Il a plutôt intérêt à prendre soin de lui. Je l'aide à ôter ses bandages de ses poignets en douceur et les abandonne hors de la douche. Je fais en sorte qu'il soit bien. Je veux juste qu'il soit mieux. La bouteille de gel douche dans la main, je le regarde me tourner le dos et délicatement, je m'approche. Je fais couler un peu de savon dans le creux de ma paume et pose mes doigts sur sa peau. Doucement, je m'arrange pour que le contact du savon froid ne soit pas trop désagréable et je masse sa peau en même temps que je la lui lave. Plus je le lave et plus je m'approche de lui jusqu'à avoir la peau de mon torse collé contre son dos. Mes lèvres se posent sur sa nuque que j'embrasse délicatement et mes mains encore savonneuses glissent sur son torse que je caresse délicatement autant que je le lave. Paisible, je suis. Mes lèvres se nichent dans son cou que je papillonne de baiser, mes mains lavent le haut de son corps, s'arrêtant à son bas-ventre pour remonter jusqu'à ses épaules et redescendre le long de ses côtes. Au final, tout le haut de son corps semble être propre mais le bas... Ma bouche s'entrouvre : « Je dois te laver encore... ?» Et se referme sur le lobe de son oreille. Qu'est-ce que je suis en train de faire, hein ? Pendant que mes mains descendent encore plus bas que son ventre. Qu'est-ce que je fais... ? Je perds les pédales.

LEE SPENCER

Do you want to build a snowman

 

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